Laurent Nicollin: “Donner toute notre âme et de se battre jusqu’au bout pour le maintien en L1.” | OneFootball

Auprès du Midi Libre, Laurent Nicollin prend la parole dans un contexte bien particulier pour son club, notre club, actuellement dernier du championnat. Il partage son regard sur la situation:

“C’est un tout. Il faut associer le sportif au financier. Quand tu te retrouves fin juillet et qu’on t’enlève plus de 10 millions d’euros, et encore, c’était plus que ça… Je n’ai pas de baguette magique. Si tu as de l’argent, tu recrutes des joueurs pour obliger à s’en aller ceux que tu voudrais voir partir. Mais dans la mesure où tu ne peux pas recruter, parce que tu n’as pas d’argent et que tu es obligé de vendre, c’est le serpent qui se mord la queue.

On n’a pas de capitaux étrangers. On n’a pas de gros groupes derrière pour nous soutenir. On est tout seul avec mon frère. Sans départ, c’était compliqué de pouvoir recruter. D’où peut-être le fait que le coach (Michel Der Zakarian) a lâché à un moment, parce qu’il n’avait pas de nouveaux éléments et qu’il restait avec d’autres. D’habitude, c’est un coach qui ne lâche pas, mais là, il a lâché.“

Crédits Iconsport

Si le Président du Montpellier Hérault espère accrocher une place de barragiste, comme nous vous le révélions récemment, en interne, on prépare tous les scénarios:

“Préparer la Ligue 2 ? Non, pour l’instant, on est essentiellement concentré sur l’objectif, accrocher les barrages. Si on peut faire mieux, tant mieux. Au niveau du budget, on travaille sur une option A et une option B, oui. On n’est pas non plus inconscient. Mais l’important, c’est de donner toutes nos forces, toute notre âme et de se battre jusqu’au bout pour le maintien en L1.”

En raison de sa situation financière, le Montpellier Hérault voit-il son avenir menacé ?

“Cette saison, non. L’année prochaine sera une autre étape. Mais on a réussi à faire ce qu’on avait dit à la DNCG. On est en plein dans le plan. Mais si on ne vend pas Tamari et certains joueurs, c’est peut-être un dépôt de bilan. Il faut être conscient que la holding familiale peut abonder, mais ce n’est pas extensible. On a une société qui fait des résultats positifs, mais qui ne ramène pas non plus des milliards. Il me faut deux ou trois ans pour assainir financièrement le club.”