Laurent Croci : “Cela jouait déjà un peu psychologiquement dans le couloir. Il y avait des petits coups d’épaule, des petites mises en garde, des cris de motivation…” | OneFootball

« C’était une tradition sous l’ère Rolland Courbis. On laissait partir l’équipe adverse, on attendait au Paddock. Au bout de 20-30 secondes, on courait tous dans le couloir pour rejoindre la sortie du terrain. En passant, il y avait des petites frictions, c’était l’époque, car maintenant ce n’est plus possible. Mais à l’époque, cela jouait déjà un peu psychologiquement dans le couloir. Il y avait des petits coups d’épaule, des petites mises en garde, des cris de motivation de notre part aussi… C’était assez chaud quoi […] On avait l’impression de rentrer dans l’histoire du club, dans l’histoire de la ville. On avait l’impression d’être dans un monument, contrairement au stade d’aujourd’hui qui se ressemblent pratiquement tous. Lescure, il y avait les arcades, le vélodrome avant, il y avait une histoire… On sentait le passé qui pesait dans cette enceinte ».

« C’était mythique, le stade était toujours plein. Là, je vois que les Girondins ont du mal à le remplir. Mais l’ambiance était bonne, j’en garde de très bons souvenirs des différents matches que je suis allé voir là-bas. Même la Ligue des Champions aussi… ».

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