Laurent Bonadei, nouveau sélectionneur des Bleues : "Il y a déjà un aspect mental à changer" | OneFootball

Présenté à la presse ce lundi 30 septembre, le nouveau sélectionneur de l'équipe de France féminine Laurent Bonadei s'est projeté sur la manière d'aborder son nouveau rôle.

On tourne la page, et on en ouvre une nouvelle chez les Bleues. Deux mois après l'énorme désillusion des Jeux Olympiques de Paris 2024 (élimination en quarts de finale face au Brésil), l'équipe de France féminine se tourne vers l'Euro 2025 dotée d'un nouveau sélectionneur en la personne de Laurent Bonadei. Une tête bien connue, puisque le technicien de 54 ans occupait le rôle d'adjoint auprès d'Hervé Renard, son prédécesseur, qu'il a tenu à saluer ce lundi 30 septembre lors de sa conférence de presse de présentation au siège de la Fédération. "Il a compris mon choix et m'a encouragé. J'ai présenté au Comex mon ambition de pouvoir faire progresser cette équipe avec mon staff et la faire évoluer pour atteindre les sommets. J'ai eu un discours fédérateur et un investissement dans le foot féminin en globalité", a exposé Laurent Bonadei.

"Il ne faut pas se voir plus beaux que l'on est"

Ce dernier, qui a déjà "rencontré 31 joueuses" et visité plusieurs clubs français et anglais, s'est dit "très motivé" pour aborder sa nouvelle mission. Et pour cela, le nouveau sélectionneur français a déjà quelques idées en tête. "Il y a déjà un aspect mental à changer, et c'est pour ça qu'on a pris contact avec le préparateur Thomas Sammut, que j'ai rencontré à Nice en 2016, qui travaille à Brest et a l'habitude de travailler avec des sportives. Je voulais aussi apporter de la fraîcheur en changeant le staff, qui va être largement modifié. Je vais apporter un changement tactique et je vais pouvoir m'y atteler avec quatre matches amicaux qui seront joués prochainement", a énuméré Laurent Bonadei. Les Tricolores affronteront la Jamaïque puis la Suisse, futur pays-hôte de l'Euro, à la fin du mois d'octobre.

"Préparé" à son nouveau rôle, Laurent Bonadei est bien conscient que le "regard" de ses joueuses à son égard "va changer car j'aurai des décisions à prendre. Ce nouveau rôle m'expose forcément, donc je dois être vigilant et irréprochable. Je vais découvrir au jour le jour." Enfin, le coach des Bleues a été interrogé sur le plafond de verre des quarts de finale, stade de la compétition sur lequel la sélection tricolore se heurte inlassablement. "Il ne faut pas se voir plus beaux que l'on est. Outsider, ce n'est pas plus mal, a-t-il estimé. Nous sommes seulement dixièmes au classement FIFA. Mais je suis quelqu'un d'optimiste. On a des attentes élevées et il ne faut pas se satisfaire de son sort. Il faut rechercher excellence, exigence et performance. Gagner un titre est un challenge excitant et motivant. Il faut replacer cette équipe à un niveau plus raisonnable. Humilité et travail comme maîtres-mots", a-t-il terminer par glisser.

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