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·26 juin 2025
Laurent Bonadei à une semaine de l'Euro féminin : "On ne peut pas se considérer comme favoris"

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·26 juin 2025
Laurent Bonadei, le sélectionneur de l'équipe de France féminine, était présent en conférence de presse ce jeudi 26 juin, à une semaine de l'Euro en Suisse.
L'échéance approche pour les Bleues. Dans un peu plus d'une semaine, le samedi 5 juillet plus précisément, les Tricolores seront en piste à Zurich pour leur entrée en lice dans l'Euro 2025 en Suisse (2 au 27 juillet). Les joueuses de Laurent Bonadei ont été gâtées pour l'occasion, avec un choc face aux tenantes du titre anglaises pour démarrer. Viendront ensuite des duels avec le pays de Galles (09/07) puis les Pays-Bas (13/07). Pour préparer ce premier tour relevé censé ouvrir la voie à un quart de finale, l'équipe de France va disputer un dernier match de préparation contre le Brésil ce vendredi 27 juin à Grenoble (21h10), pour lequel Griedge Mbock et Amel Majri sont forfait.
À la veille du coup d'envoi, Laurent Bonadei, présent en conférence de presse, a qualifié ce rendez-vous face aux Sud-Américaines comme une "belle opposition", durant laquelle "on va continuer à peaufiner nos automatismes et notre jeu, avec une rotation aussi sur les attaquantes pour peaufiner nos automatismes pour que toutes soient complémentaires sur le terrain." Une semaine après le large succès contre la Belgique (5-0), le sélectionneur français s'attend à "une adversité un peu plus importante" contre une équipe "qui fait du marquage individuel sur le terrain, une équipe qui presse constamment et assez haut. Ce sera un bon test demain pour voir, sous pression, comment on arrive à ressortir le ballon et conserver un taux de possession élevé. Ça va être un match engagé, c'est l'occasion de mettre en pratique tout ce qu'elles ont travaillé sur ce stage", s'est-il projeté.
À la tête d'un "groupe de qualité", l'ancien bras droit d'Hervé Renard s'est ensuite tourné vers le tournoi en Suisse, sans vouloir endosser le costume de favori. "J'avais tenu ce discours dès le départ : à partir du moment où on n'a encore jamais gagné un trophée majeur, on ne peut pas se considérer comme favoris, a-t-il tranché. Plutôt que de renvoyer l'image de joueuses, d'une équipe ou d'une institution qui se positionnent en tant que favori, j'ai estimé qu'il fallait faire preuve de plus d'humilité, qu'il fallait travailler et avancer sur cette base-là d'être un très bon challenger. (...) Je préfère que ce soit nos adversaires qui nous considèrent comme des favoris. (...) Le talent ne suffit pas, il faut aussi beaucoup de travail, d'humilité, d'abnégation et que toutes les joueuses se mettent au service d'un collectif fort", a prévenu Laurent Bonadei. Mais "c'est ce qui est en train de se passer et cela demande confirmation au travers de cette belle compétition", a-t-il conclu.
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