L'ASSE doit briser une malédiction face à Reims | OneFootball

Privée de Lucas Stassin, l’AS Saint-Étienne s’apprête à affronter Reims dans une rencontre capitale pour le maintien. Si les supporters stéphanois cherchent des motifs de croire à l'exploit, une statistique pourrait doucher l'enthousiasme des plus optimiste !

À deux journées de la fin, chaque détail compte pour les Verts. Et chaque absence aussi. En conférence de presse, Eirik Horneland a fait un point complet sur son effectif avant le déplacement à Reims : « Lucas Stassin n’est pas apte pour cette rencontre. Il est toujours en phase de rééducation. Pierre Ekwah a reçu un coup, mais il sera de retour à l'entraînement demain. Benjamin Bouchouari, lui, est disponible. Il est prêt pour jouer et va nous apporter d'autres options. »

Si le retour de Bouchouari représente une bonne nouvelle, l’absence de Lucas Stassin inquiète. L'attaquant belge a inscrit 12 buts cette saison, mais au-delà de ses statistiques individuelles, son influence dans le jeu stéphanois est indéniable.

Une statistique qui interpelle

À ce moment décisif de la saison, un chiffre fait froid dans le dos. Comme l’a rappelé DAZN lors de la dernière sortie des Verts face à Monaco, l’ASSE n’a remporté aucun match cette saison sans la présence de Lucas Stassin dans le groupe. Les 7 victoires des Verts en championnat ? Toutes avec Stassin, qu'il ait été titulaire ou qu'il soit rentré en jeu.

Lors des trois premiers succès (contre le LOSC, l’AJ Auxerre et Montpellier), l’avant-centre était entré en jeu. Pour les quatre suivants (Strasbourg, Montpellier à l'extérieur, Reims et Lyon), il était titulaire. À chaque fois, il a été un élément central du dispositif, par ses appels, sa finition ou sa capacité à peser sur les défenses.

Son absence à Reims prolonge cette inquiétante série : sans lui, les Verts n’ont pas encore su gagner.

Une équipe à réinventer en l'absence de Stassin

C’est donc un véritable défi tactique qui attend le coach norvégien. Trouver une solution offensive crédible, capable de faire oublier le poids de Stassin, dans un match qui pourrait être une finale déguisée. Entre l’apport possible de Wadji ou les remontées de balle de Davitashvili, Saint-Étienne va devoir jouer autrement. Et surtout, trouver un moyen de gagner sans son porte-bonheur.