Larsonneur : "À partir de septembre, on saura sur qui on peut compter" | OneFootball

Alors que le championnat reprend ses droits ce week-end, le marché des transferts va lui continuer d’animer la vie des clubs durant tout le mois d’août. Une situation avec laquelle devront composer joueurs et staff sur les quatre premiers rendez-vous de la saison.

Le mercato de l’AS Saint-Étienne a occupé une grande part de la première conférence de presse de la saison. Entre présentation des recrues, dossiers en cours et profils recherchés, Eirik Horneland a longuement été questionné sur la construction de son effectif pour la saison à venir, confiant comme la majeure partie des techniciens devoir subir la reprise du championnat avec un marché des transferts encore ouvert : "Le mercato est toujours animé. C’est toujours une source de perturbation pour un coach dans sa préparation. Si ça ne tenait qu’à moi, je préfèrerais qu’il s’arrête à la première journée du championnat, mais ce n’est pas le cas, alors on doit s’adapter."

Un sentiment partagé par Gautier Larsonneur quelques minutes après son entraineur en conférence de presse. Face aux journalistes, le capitaine des Verts est revenu sur les mutations au sein de l’effectif durant l’été et sur l’intégration des nouveaux joueurs. Pour le portier stéphanois, il y a une nécessité à prendre un maximum de points sur les rendez-vous du mois d’août (ndlr, Laval, Rodez, Boulogne-Sur-Mer, Grenoble), tous ces matchs s’effectuant pendant la fenêtre du mercato estival, qui se clôturera le premier septembre à 20h.

Gautier Larsonneur : "Les arrivées c’est toujours le lot des intersaisons. Il y en a eu deux très récemment (ndlr, Annan et Ferreira), ils sont là depuis 48h, Bernauer et Cardona étaient déjà présents la saison dernière, quant à Lamba et Jaber, ils ont pu commencer à découvrir la vie de groupe en arrivant tôt dans l’été.

Le mercato ce n’est jamais facile, plein de joueurs ont des idées différentes sur leur avenir. Moi ce que je veux maitriser, c’est comment on va passer ces quatre premiers matchs et arriver début septembre avec le maximum de points. À partir de ce moment-là, on saura sur qui on peut compter et qui va se battre toute la saison pour apporter des points à cette équipe.Le vestiaire est de plus en plus polyglotte. C’est aussi quelque chose qu’il faut maitriser désormais. En Ligue 2, il y a peu de clubs avec autant de nationalités différentes je pense. Il faut créer une ligne directrice afin que nous puissions rapidement tous parler le même langage sur le terrain mais aussi en dehors. Certains ont raté quelques classes à l’école (sourire) donc l’Anglais, il revient progressivement mais ça se passe assez facilement. Le plus difficile c’est de comprendre les vrais anglais, les autres ça va, mais eux, il faut qu’ils parlent plus doucement (rires)."