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·2 janvier 2025
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La conférence de presse n’aura pas duré bien longtemps. Ce jeudi, Antoine Kombouaré, toujours en poste au FC Nantes, a poussé un coup de gueule devant les journalistes présents.
Fragilisé par des résultats en deçà des attentes, l’entraîneur des Canaris était annoncé sur le départ par différents médias. Mais, à l’heure de reprendre le championnat de Ligue 1, Kombouaré est bel et bien là, revêtu du survêtement du club. Il n’a d’ailleurs pas manqué d’adresser quelques piques aux journalistes présents lors de la conférence d’avant-match ce matin.
« C’était une situation difficile pour le club, pour moi, mais c’était normal vu les résultats qu’on avait. J’ai pris une décision aujourd’hui, vous allez comprendre pourquoi. Il faut que vous vous remettiez en question aussi, vous, les journalistes. C’est mon point de vue, vous n’allez pas être d’accord, je m’en fous un peu. Ce qui m’embête beaucoup, c’est que vous avez été unanimes et surtout catégoriques sur le fait qu’aujourd’hui, je ne serais plus l’entraîneur du FC Nantes. Tous ! Il n’y a qu’une personne qui s’est excusée. J’aurais attendu de vous des écrits disant : ”on s’est trompés”. Vous vous êtes complètement plantés, c’est ce que je ressens », a indiqué l’entraîneur nantais.
« Par le passé, ce que je faisais quand je n’étais pas content de certains journalistes, je les mettais à l’amende, ils ne venaient pas en conférence de presse. Mais aujourd’hui, vous êtes là, je vous laisse travailler, mais moi je me retire, tout simplement. Voilà. Je vous remercie, messieurs dames, bonne année à tous. »
Dans la foulée, L’Équipe a maintenu que la rupture de contrat était bien actée entre les deux parties. Pourtant, le FC Nantes a officialisé l’arrivée d’Ahmed Kantari en tant qu’adjoint pour épauler Antoine Kombouaré.
Un duo d’anciens Lensois qui a partagé les joies de la montée en Ligue 1 en 2014 et les difficultés de la saison suivante, marquée par une relégation en 2015 dans un contexte particulièrement difficile. À cette époque, le club, alors sous l’ère Hafiz Mammadov, avait été privé de moyens financiers.