La tentation allemande bouscule Anderlecht | OneFootball

Selon Anderlecht Online et DHnet Football, l’avenir de Yari Verschaeren à Anderlecht suscite un intérêt de plus en plus marqué du côté de la Bundesliga. Le milieu offensif belge, désormais à un an de la fin de son contrat avec le club bruxellois, a été inscrit sur les listes de cibles du Werder Brême et du FC Augsbourg — deux formations qui aiment traditionnellement dénicher leurs recrues sur les pelouses belges.

À 23 ans, Verschaeren n’incarne plus seulement une promesse du RSCA mais aussi l’un des gros salaires du vestiaire. Son statut contractuel pèse dans la réflexion de la direction, qui ne ferme aucune porte à un transfert cet été. Après avoir longtemps espéré une vente autour de dix millions d’euros, Anderlecht doit aujourd’hui composer avec une valeur estimée dans une fourchette de 3,5 à 5 millions. Un montant évoqué dans la presse allemande qui semble toutefois en deçà des attentes initiales du club, au regard du potentiel et du parcours du joueur.

Du côté du Werder Brême, on prépare activement la suite du mercato : le club espère engranger des fonds avec la possible vente de Romano Schmid, avant de réinvestir, notamment sur le profil de Verschaeren. L’exemple de Senne Lynen, aujourd’hui incontournable en Allemagne, ou le passage remarqué d’Olivier Deman chez les Verts avant son retour en Belgique, illustre la trajectoire de joueurs « made in Jupiler Pro League » appréciée outre-Rhin. Augsburg surveille également le dossier, fort de son expérience avec le Diable Rouge Arne Engels, mais aucun contact concret n’a été confirmé à ce stade.

Pour Anderlecht, le temps presse. Le RSCA cherche à anticiper une issue pour ne pas perdre gratuitement un joueur formé au club, tout en tentant d’optimiser un deal financier dans un marché où les marges de manœuvre paraissent réduites. Six ans après ses grands débuts, Verschaeren voit ainsi se dessiner une porte de sortie, mais le club devra choisir entre une revalorisation inattendue ou un départ à prix « raisonnable » un an avant la fin de bail.

Pour l’instant, rien ne semble acté du côté des prétendants allemands, mais les pions bougent graduellement sur l’échiquier d’un mercato devenu prudent, particulièrement sur les profils à un an de la libre agence. Le feuilleton Verschaeren pourrait s’accélérer dans les prochaines semaines, à mesure que les négociations évolueront et que d’autres offres potentielles émergeront sur le marché européen.