La suite ? Rachel Saïdi (LOSC Féminines) « n’a pas de réponse précise à donner » | OneFootball

Sous l’étendard lillois depuis 2015, Rachel Saïdi a échoué dans sa mission cette saison, ne parvenant pas à arracher le maintien en D1 Arkema pour la section féminine du LOSC. Elle se projette néanmoins déjà sur la suite à Lille.

De retour dans l’élite du football féminin français, la section lilloise a vécu une saison délicate en D1 Arkema. Ce mercredi 24 avril, elle tombait une nouvelle fois face à la lanterne rouge du championnat, les Girondins de Bordeaux (1-2), mettant fin à ses espoirs de maintien. À une journée de la fin du championnat, elle se retrouve en onzième position avec douze points au compteur, quatre unités de moins que l’En Avant Guingamp (10e, 16 pts). Questionnée sur son avenir au coup de sifflet final suite à cette désillusion, Rachel Saïdi se projette toujours avec ambition sur l’avenir du LOSC : « Je n’ai aucune réponse précise à vous donner. Il y aura des réunions de travail avec l’ensemble du club et de la direction. On a de la chance, à Lille, d’avoir une direction très favorable au développement du projet féminin, très disponible et avec l’ambition de se maintenir dans l’élite. C’est ce qu’il n’arrête pas de dire et on le ressent en interne. Il faudra que l’on se remette au travail pour corriger les imperfections de cette année et surtout ne pas réitérer ça sur les années à venir », lançait-elle.

En mai dernier, la technicienne à la tête des joueuses du LOSC prolongeait son contrat jusqu’en juin 2025. À cette époque, lors de l’officialisation de son contrat, elle évoquait la relation qu’elle entretenait avec la formation lilloise : « C’est un club qui m’a fait grandir en tant que joueuse et entraîneure et il était important pour moi de renouveler et de repartir sur un nouveau challenge sportif », confiait Rachel Saïdi qui a sans aucun doute évolué tout au long d’une lutte acharnée disputée cette saison. Lors du prochain exercice, elle vivra sa dixième année au sein de la formation lilloise, celle qui lui a ouvert ses portes en 2015.