La sonorisation des arbitres apportera "transparence et compréhension des décisions" selon Antony Gautier | OneFootball

Antony Gautier, patron de l’arbitrage français, a évoqué la sonorisation des arbitres.

L’arbitrage français va entrer dans une nouvelle ère. Les arbitres seront équipés d’un micro à partir de la saison 2024-2025 du championnat de France. La sonorisation sera active uniquement lorsque l’homme en noir ouvre son micro pour expliquer une décision. En revanche, l’écoute des échanges avec la VAR est interdite. Il s’agit d’une décision de la FIFA. L’instance internationale ne souhaite pas que les spectateurs puissent y avoir accès. Deux tests seront effectués lors des finales de la Coupe de France féminine, opposant le FC Fleury 91 au Paris Saint-Germain (4 mai à Montpellier), et masculine, opposant le Paris Saint-Germain à l’Olympique Lyonnais (25 mai à Lille).

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Antony Gautier prend la parole

Dans une interview accordée à l’AFP, le patron de l’arbitrage français Antony Gautier estime que la sonorisation des arbitres apportera "transparence et compréhension des décisions". Il ajoute qu’il s’agit d’un levier supplémentaire pour rendre l'utilisation de la VAR plus claire : "Chacun accepte toujours un peu mieux ce qu'il comprend et le fait de pouvoir communiquer autour des décisions prises avec l'assistance vidéo à l'arbitrage, c'est un élément qui peut être, selon moi, bénéfique pour le public, pour les spectateurs dans les stades et pour les téléspectateurs, parce que c'est une démarche de transparence. Quand tout sera prêt techniquement, les arbitres qui officient dans les compétitions professionnelles le seront également. Ils sont formés à cela depuis le mois de février. Je n'ai qu'un souhait, c'est de faire tomber les barrières autour de l'arbitrage qui n'a rien à cacher. Entendre l'arbitre apporter des explications publiques sur une décision qui impacte le déroulement d'une rencontre, je suis convaincu que ça ne peut être que profitable pour celles et ceux qui suivent cette rencontre. Sont concernés par cette expérimentation, les quatre cas qui existent dans le protocole de l'assistance vidéo : les buts marqués, les exclusions directes, les situations de pénalty et les éventuelles erreurs d'identité."

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