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·7 décembre 2024
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L'entraîneur des Girondins revient sur cette première période qu'il gardera en tête, mais pas pour de bonnes raisons. Pour lui, les joueurs se sont peut-être vus trop beaux de manière inconsciente.
Bruno Irles au micro de Forever : "On a été mauvais pendant les quarante-cinq premières minutes, il faut savoir se remettre en cause. Il faut aussi constater que je n'ai pas été bon dans cette mise en route. On n'a pas suffisamment fatigué cette équipe en première période. On n’a pas de marge, on doit être à domicile, un rouleau compresseur, on doit appuyer pendant 90 minutes, et c'est en faisant cela qu'on peut avoir des situations et marquer en deuxième période. J'ai honte de cette première période. La seconde période fut meilleure, et plus digne de ce que j'attends de mes joueurs."
"Ils avaient envie, mais c’est plus compliqué que ça. On ne peut pas avoir une situation où il y a quelque chose d’acquis. Il a manqué de rythme, je leur ai dit à la mi-temps : "Vous croyez que les points vont tomber du ciel ? Il faut aller les chercher !" Ils l’ont fait en deuxième période. Il a manqué d'entrain, il a manqué d’allant, il a manqué de responsabilisation offensive, et ils ont su corriger ça.
Maintenant, si on peut aller chercher à nouveau la tête (du classement), qui nous échappe encore une fois aujourd’hui, il ne faut pas laisser ces points-là derrière nous."
"C’est aussi inconscient. Cela fait un mois qu’on avait beaucoup de pression sur ce mois de novembre pour recoller avec la tête du classement, et peut-être qu'inconsciemment, on se croit trop beaux. Et que cela va venir grâce au stade, ou simplement en se faisant des passes. Mais non, le foot vous rappelle vite à la réalité, et notre première période nous a vite rappelés à la réalité. Je vais m’en servir longtemps de cette première période pour leur rappeler à quel point on a pu être mauvais."
"Tous les blocs, qu'ils soient bas, hauts ou médians, ont des failles, et ce bloc bas avait des failles. Je leur avais proposé des pistes avant la rencontre, mais on n’a pas su les exploiter en première période, et en deuxième, on a su les exploiter. Les occasions ne sont pas venues seulement d’un jeu long sur Andy. La plus grosse occasion est arrivée sur un débordement côté gauche d'Amadou Diallo, c'est une frappe de Yanis Merdji.
On en a eu d’autres, sur les coups de pied arrêtés, et cela doit être un point fort. On doit en avoir plus. Les blocs bas, ce n'est pas un problème si on met l’allant, on se créera des occasions, et je serai là pour dire à mes joueurs où se trouvent les failles."
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