La DFB recadre à Lukas Kwasniok (entraineur du SC Paderborn) après ses critiques sur l’arbitrage | OneFootball

Le match entre le SC Paderborn et le Hertha BSC (1-2) a laissé des traces, mais pas seulement sur le terrain. Après la défaite, l’entraîneur de Paderborn, Lukas Kwasniok, a vivement critiqué le corps arbitral, ce qui a poussé la DFB à réagir fermement dès le lundi.

Les critiques acerbes de Kwasniok

À l’issue de la rencontre, Lukas Kwasniok a exprimé son mécontentement vis-à-vis de Florian Heft, arbitre principal, et de Katrin Rafalski, arbitre assistante vidéo (VAR). Il a notamment accusé Heft de partialité en raison de ses origines proches d’Osnabrück, un club rival du SC Paderborn :« Je ne crois pas qu’une personne d’Osnabrück puisse être totalement impartiale dans un match impliquant Paderborn. »

Kwasniok a également ironisé sur Rafalski, insinuant qu’elle n’avait pas été attentive :« Il faudrait veiller à ce que personne ne regarde la rediffusion de Lindenstraße pendant qu’elle est censée se concentrer sur le jeu. »Enfin, il a qualifié de « gravement erronée » la décision de ne pas accorder de penalty pour un contact entre Zeefuik et Michel dans les dernières minutes du match.

La réponse ferme de la DFB

Face à ces déclarations, Knut Kircher, directeur de la DFB Schiri GmbH (association des arbitres Allemands) et ancien arbitre, a réagi avec vigueur :« Insinuer que Florian Heft ne peut pas être impartial à cause de son lieu de résidence est inacceptable. Il n’y a aucun doute sur son impartialité, ni dans ce match, ni de manière générale. »

Sur l’accusation de passivité visant Rafalski, Kircher a dénoncé un manque de respect :« Une telle ironie dégradante est inacceptable et met en doute l’intégrité de Katrin Rafalski. Cela ne peut être toléré. »

En ce qui concerne les décisions prises pendant le match, Kircher a défendu les arbitres :

Analyse neutre : une performance correcte de l’arbitrage

Malgré quelques imperfections dans l’évaluation des duels, les décisions cruciales, comme celle de ne pas accorder un penalty en fin de match, étaient justifiées :« L’action entre Zeefuik et Michel était limite, mais reste dans les limites acceptables pour ne pas être sanctionnée. »

Une affaire qui reflète les tensions du sport

Si les émotions sont compréhensibles dans le cadre d’un match serré, la DFB rappelle que les critiques doivent rester respectueuses. Les attaques personnelles et les insinuations, qu’elles soient sur l’intégrité ou les compétences des arbitres, n’ont pas leur place dans le football professionnel.

Crédit photo :  Pau Barrena/Getty Images