Kristoffer Olsson, un échec, mais finalement pas une catastrophe | OneFootball

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·3 juillet 2023

Kristoffer Olsson, un échec, mais finalement pas une catastrophe

Image de l'article :Kristoffer Olsson, un échec, mais finalement pas une catastrophe

Kristoffer Olsson n'aura finalement pas été une grosse perte financière pour le Sporting d'Anderlecht, si l'on prend en compte seulement les montants de transfert. Un soulagement pour Jesper Fredberg qui récupère des millions bien utiles.

À son arrivée, on ignorait un peu quel rôle Kristoffer Olsson venait occuper au RSC Anderlecht ; cela avait déjà été le drame du Suédois en Russie où, à Krasnodar, il n'a qu'à moitié convaincu. Pas assez hargneux pour être milieu défensif, pas assez décisif pour être n°10, Olsson n'a jamais su installer son style de relayeur élégant à Bruxelles.


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Pourtant, le Suédois avait un gros CV : formé à Arsenal, où il a joué un match ; international suédois confirmé. Résultat, Peter Verbeke, à l'époque, paie 4 millions d'euros pour débaucher Kristoffer Olsson, dans la foulée d'un Euro 2021 qu'il dispute en tant que titulaire.

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Une grosse somme pour un RSCA dont on dit déjà à l'époque qu'il ne roule pas sur l'or... et une somme jamais justifiée. Pourtant, sa chance, il va la recevoir sous Vincent Kompany, qui l'aligne à 42 reprises toutes compétitions confondues, en milieu axial un peu reculé.

Ne recevant pas assez de libertés offensives pour porter le ballon, Olsson fera de nombreuses petites erreurs qui s'accumuleront jusqu'à donner une sensation de joueur nonchalant, peu fiable, peu utile en possession et trop lent en perte de balle. Un peu le portrait qu'on nous décrivait partiellement en Russie, et loin du portrait qu'on nous décrivait en Suède par exemple.

La renaissance

Symbole d'un joueur incompris : à Midtjylland, Kristoffer Olsson s'éclate... parce qu'on lui laisse bien plus de liberté. S'il évolue toujours dans le coeur du jeu et pas vraiment en 10, il se porte vers l'avant, et est même parfois aligné derrière l'attaquant, cumulant ainsi 5 buts et 7 assists. Plus qu'en 2 saisons à Krasnodar, plus qu'à Anderlecht.

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Une réussite qui ne peut pas faire oublier une chose : ce n'est "que" le championnat danois, comme lorsqu'Olsson brillait avec l'AIK Solna en Suède. Dès que le rythme s'accélère et le niveau s'élève, l'international suédois (44 caps) est à la peine, et le risque était réel qu'il le soit de nouveau si Anderlecht lui laissait une seconde chance.

Plutôt que de prendre ce risque, et perdre toute chance de vendre le joueur un montant "honnête" s'il connaissait une saison délicate, Anderlecht et Fredberg n'ont pas hésité un instant et vendu Olsson pour 2,8 millions d'euros (environ), soit une perte, certes, mais une somme plutôt élevée pour un joueur totalement excédentaire de 28 ans. Un peu de beurre dans les épinards, dont une partie pourra être réutilisée cet été : le RSCA en a bien besoin.

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