« Kaïboue a les marques du crampon sur la cuisse, qu’on m’explique pourquoi on ne siffle pas » : Régis Brouard s’indigne après Bastia-HAC | OneFootball

Même si la fierté prédomine après le résultat convaincant de Bastia face au leader havrais ce vendredi soir (1-1), l’entraîneur du Sporting Régis Brouard ne peut s’empêcher de reprocher des choses à l’arbitrage de cette 37e journée de Ligue 2. En effet, sur un contact assez violent entre Bentoumi et Kaïboue, la faute a été sifflée en faveur du HAC et a donné lieu à un coup franc indirect menant au but de l’égalisation pour les visiteurs. Un fait de jeu sur lequel le coach a voulu revenir en conférence de presse.

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« On peut être fiers de ce Sporting ce soir, de la saison. On a vu une équipe de Bastia présente, engagée, avec de la qualité… On a accompli le match qu’on devait faire, mais il nous a manqué deux minutes, sur une situation de jeu qu’on n’arrive pas à comprendre malgré les explications. Chacun a sa raison. On savait que ça allait se jouer sur des détails, ce type de match. Les situations arrêtées avaient leur importance. On est frustrés, un peu énervés. Il faut que tout le monde joue le jeu ! Les arbitres ne sont pas toujours aidés en Ligue 2, maintenant on leur demande de prendre les bonnes décisions quand il y a des matchs qui se jouent à peu de chose. Kaïboue a les marques du crampon sur la cuisse, qu’on m’explique pourquoi on ne siffle pas ! On m’a dit « parce qu’il était en retard », mais il n’était pas en retard puisque c’est lui qui maîtrisait la situation, le ballon aérien, il était face au jeu… Il faut peut-être avoir un peu de sensibilité foot. »

«Je voudrais remercier ce public, d’une grande importance pour le club. On le répète souvent, et là ils sont venus nombreux pour nous remercier de la saison, c’était la moindre des choses que de le rendre une copie propre dans l’engagement, dans ce qu’on peut attendre du Sporting. Ce soir, on a répondu dans ces domaines et on a réalisé une première mi-temps quasiment parfaite. Il nous a manqué ce but, mais ils n’ont jamais réussi à imposer leur jeu. »

Photo Xavier Grimaldi/Icon Sport