Juric : « Dybala et Soulé peuvent jouer avec Dovbyk et concernant la défense à 3… ». | OneFootball

Ivan Juric s’est exprimé ce samedi pour sa première conférence de presse de veille de match sur le banc de la Roma. Demain dimanche 22 septembre 2024 à 18h00, les giallorossi recevront l’Udinese à l’Olimpico.

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Les propriétaires veulent accéder à la Ligue des Champions. Quelle est votre analyse technique sur l’équipe et quels changements allez vous apporter ?

« Je pense que l’équipe, surtout l’année dernière, avec Daniele, a montré à un moment donné qu’elle pouvait se battre avec n’importe qui, car elle a joué un très bon football. À mon avis, au cours de ces 8-9 mois avec Daniele, nous avons vu beaucoup de concepts que j’aime : le fait de jouer à trois, mais également l’agressivité. Il y a beaucoup d’idées à conserver ».

« Maintenant, nous devons essayer de faire un amalgame de tout celà, en y mettant aussi bien l’agressivité que la possession du ballon dans les matchs ».

A quel match vous attendez-vous contre Udinese ? un match difficile certainement. Comment l’imaginez-vous ?

« L’Udinese a changé de mentalité lors de ces quatre matchs. Ils vont très fort, ils expriment du bon football, avec des joueurs qui dans le passé donnaient aussi des sensations de force physique et technique et qui sont désormais performants ».

« Pour le moment, je considère l’Udinese comme l’une des équipes les plus fortes de Serie A, et ce sera très difficile de les affronter. Ils font de bonnes performances, marquent beaucoup de points, marquent des buts dans tous les sens… Ils ont une structure physique impressionnante ».

Votre type de jeu est-il applicable à l’équipe dont vou disposez ? Ou devrez-vous revoir certains concepts pour vous adapter aux caractéristiques de certains éléments ?

« Comme j’ai déjà pu répondre précédemment, d’après ce que j’ai vu l’année dernière – c’est-à-dire la première phase de Daniele, qui a duré une bonne période – j’ai vu une Roma très agressive, et il me semble que les joueurs actuels peuvent également le faire. Il faut repartir de cette discussion, car plus que la force physique, la course à pied… l’enjeu c’est la position, c’est la connaissance. Même au Torino, il y avait des joueurs qui n’étaient peut-être pas adaptés à cause de leurs caractéristiques, mais qui ont très bien réussi grâce à leur intelligence, grace au positionnement qu’ils assumaient ».

« Ces derniers jours, j’ai remarqué que cela prendrait du temps, c’est sûr, mais l’équipe peut le faire. Elle peut faire un pressing haut, elle peut accepter certaines situations. Peut-être pas tout de suite pendant tout le match, mais par moments. Mais j’ai l’idée que cette caractéristique, que j’aime tant – et je pense à tout le monde – va rester. ».

Vous avez accepté un contrat court. Après plus de 200 bancs en Serie A, est-ce la grosse opportunité de votre carrière ?

« Je pense que tout est une opportunité. Je travaille déjà depuis 14 ans entre le secteur des jeunes, la Serie C, la Serie B et la Serie A. La Roma est certainement la plus grande équipe que j’ai entraînée, et je ne cache pas que c’est une belle opportunité ».

« Lorsque certaines opportunités se présentent, vous ne pensez pas aux contrats ou à autre chose, vous devez démontrer que vous êtes capable de diriger une grande équipe. C’est mon discours. En regardant l’équipe, je pense que nous pouvons bien faire ».

Avez-vous parlé aux propriétaires ? Et qu’est-ce qu’on vous a demandé de faire pendant ces 8 mois sur le banc de la Roma ?

« La propriété a été très clair, très direct. À mon avis, ils opèrent un changement d’entreprise, dans le sens où l’équipe devient beaucoup plus jeune : ils ont emmené de jeunes joueurs pour se développer, grandir. Il y a une très bonne base, plus expérimentée, il y a une bonne mixité, il y a beaucoup à travailler. Ils ont demandé à la fois des résultats et le développement des joueurs, en élevant le niveau de l’ensemble de l’équipe ».

Y a-t-il un objectif précis ?

« Oui, l’objectif de la Roma, du club en général, est d’entrer en Ligue des Champions et d’y rester longtemps ».

Que pensez-vous des quatre premiers matchs de la Roma de cette saison ?

« Il y a eu des choses positives, et d’autres négatives. Au cours d’un meme match, nous avons vu des moments positifs, où le bon football s’exprimait, et des moments où il ne l’était pas. Il ne faut absolument pas tout jeter. À mon avis, Daniele – en général – d’après ce que je perçois ici, a fait un excellent travail, aussi bien en termes d’organisation, que sur le comportement des joueurs : ils sont habitués à bien travailler. L’équipe est physiquement à un très bon niveau ».

Comment avez-vous trouvé l’équipe sur le plan mental ?

« A la base d’un licenciement, il y a toujours le résultat, comme l’a également dit Daniele lors de sa prise de fonction. Vous n’obtenez pas de résultats et vous risquez d’être limogé, c’est comme ça. Et c’est arrivé ici aussi ».

« Mon sentiment est que l’équipe a tout donné à Daniele. Il n’y a eu aucun problème avec Daniele, et je pense que la seule raison a été les résultats, comme pour tous les entraîneurs du monde. ».

La Roma a un joueur fantastique appelé Paulo Dybala. Comment le voyez-vous positionné dans votre projet tactique ?