Juric après le nul 1-1 contre Bilbao : « J’ai vu beaucoup de choses positives ce soir ». | OneFootball

Ivan Juric s’est exprimé au micro de Sky Sport suite au nul 1-1 concédé en fin de match à l’Olimpico pour la 1ère journée de l’Europa League 2024-25.

En seconde période, a t-il manqué plus d’intensité physique ou mentale ?

« Il y a eu de beaux moments, du grand football, et le stade l’a ressenti aussi. En seconde période, ils ont beaucoup joué : avec de long ballon, avec les seconds ballons, avec beaucoup de vitesse. Ils sont vraiment habitués à ce type de football, ils vous soumettent, car ils ne vous laissent même pas d’aller les presser ».

« Nous avons un peu souffert, même si nous n’avons concédé aucune occasion. Il y a eu quelques mêlées, mais aucune opportunité. C’est vraiment dommage. En première mi-temps, nous avons bien créé, il y avait une supériorité numérique… Il fallait marquer des buts, il fallait être plus cyniques, méchants, avec plus de qualité. On n’a pas profité des occasions, comme celle de Soulé en seconde période, et on l’a payé. Mais il y a vraiment eu beaucoup de choses positives ».

En analysant en détail, au-delà des choses positives, sur ce ballon inactif, au deuxième poteau, il manquait peut-être un homme plus grand ?

« Mario était là (Hermoso, ndlr). Si vous regardez bien, nous étions deux contre un au deuxième poteau. Au milieu il y avait Mancini et Cristante. Angelino saute et même s’il est petit, il attrape beaucoup de balles. Je pense que les positions étaient bonnes. Ce sont des petits détails. C’est dommage, car les garçons ont encore une fois joué un excellent match ».

Y a-t-il eu une gestion physique pour Dybala ?

« Non, Dybala a ressenti une gène. Nous ne voulions absolument rien risquer ».

Est-ce inquiétant ?

« Nous verrons demain, ça ne sert à rien d’en parler maintenant ».

(Bergomi prend la parole, ndlr) Je voulais te complimenter : tu as vraiment bien préparé ce match.

« Nous avons bien fait. Peut-être que dans les dix premières minutes nous avons été un peu lents : nous reculions, peut-être était-ce dû à un manque de confiance. A partir de la 10e minute, nous avons joué au football, nous les avons mis sous tous les sens. Il fallait marquer plus de buts, c’est certains, car ils dépassaient rarement le milieu de terrain ».

« Nous avons fait les choses qui devaient être faites. Je suis désolé du résultat, car j’ai vu beaucoup de choses positives dans ces deux matches. On se prépare pour le prochain. Nous devons maintenir cette bonne attitude. À mon avis, il faut les préparer un match à la fois. Les garçons ont compris, ils ont interprété et ont bien fait ».

Je ne pense pas que vous auyez fait les changements souhaités. Dans ces matchs-là, ça peut faire la différence. Pour Dybala, je pensais que c’était un choix réfléchi pour le gérer.

« Ce n’était pas un changement planifié, mais un changement forcé. Nous voulions garder Dybala davantage sur le terrain. Peut-être pas pendant 80 minutes, mais pendant 60, 65 minutes oui. Nous n’y sommes pas parvenus et même le latéral, Saud, qui a de la jambe et de la vitesse, doit s’y habituer. Cela prend du temps, il faut travailler. Pour moi, jusqu’à un certain point, nous représentions beaucoup de choses. Puis, à mesure qu’ils ont fait venir de grands joueurs, on a perdu un peu de terrain. Mais je reste très satisfait ».

Quel projet avez-vous en tête pour Baldanzi ?

« J’ai cinq, six jeunes vraiment intéressants. Il y a beaucoup de travail à faire, mais Bladanzi m’a fait une énorme impression durant ces dix jours : il fait les deux phases, on voit qu’il a beaucoup travaillé sa force : il a la jambe, l’accélération, la technique , l’application ».

« Il est complet, à la fois comme milieu offensif et comme milieu de terrain, comme Daniele. Comme Pisilli, leurs applications sont impressionnantes. Ils veulent apprendre. Ils apprennent ce que vous leur dites avec une énorme facilité ».