Julien Stéphan (Rennes) : «C’est malheureux pour nous, car on perd clairement deux points ce soir» | OneFootball

Oui, les Rennais peuvent avoir des regrets. Devant au score depuis la 24e minute de jeu, et en supériorité numérique après la sortie du Lensois Ojediran, le Stade Rennais s’est fait rejoindre à la toute fin.

« C’est rageant, parce qu’on a le sentiment d’avoir trop reculé en fin de match. Je ne sais pas pourquoi on a reculé comme ça, se demande Julien Stéphan, l’entraîneur breton au micro de DAZN. En tout cas, ce n’était pas du tout ce qu’on voulait faire. On avait bien vu qu’on voulait les agresser. On a peut-être raté nos dix premières minutes, où ils ont réussi avec quelques mouvements à bien nous embêter. Mais après, on a complètement rectifié les choses. C’est rageant, mais il faut aussi que je retienne tout ce qui a été bien fait par l’équipe et son évolution. Je dois leur dire que le match dure 95 minutes, et qu’il faut garder de l’ambition jusqu’au bout, notamment dans la pression. Quand on a trop reculé, on les a laissés envoyer un long ballon dans la surface. On est alors à la merci d’un accident, et c’est ce qui s’est passé. C’est malheureux pour nous, car on perd clairement deux points ce soir. Cela aurait pu nous permettre de bien nous installer tout en haut du classement tout de suite. Maintenant, si on ne l’a pas fait, c’est qu’il y a encore des choses à corriger, notamment la gestion de cette fin de match, qui n’a pas été maîtrisée. »

Un but casquette

Les Sang et Or ont égalisé après être allés au duel dans la surface de réparation. Steve Mandanda ne capte pas le ballon, gêné par Wesley Saïd, et M’Bala Nzola en profite. « Il y avait beaucoup trop de monde dans notre surface de réparation. Avec autant de joueurs, on est à la merci d’une situation où Steve a beaucoup de monde devant lui, il est un peu bousculé. C’est un but casquette qu’on prend à ce moment-là. Hormis la tête en deuxième mi-temps sur un centre rentrant, il n’y avait rien du tout. C’est la sensation qu’on a eue en tout cas en vivant ce match-là. »