Julien Faubert : « Votre sport, vos performances, font sourire des enfants malades… Et tu es juste égoïste, tu ne te dis pas que tu procures des choses… » | OneFootball

« La fin de ma carrière s’est faite tout en douceur. C’est plus compliqué, je pense, quand on reste tout le temps en Europe ou dans son pays, où on est vraiment très médiatisé. Quand j’ai commencé à m’expatrier en Turquie, en Finlande, ça s’est calmé tout doucement. Quand je suis arrivé en Indonésie, ça s’est calmé encore plus, parce que c’est trop loin et qu’il y a très peu de médiatisation là-dessus. Et j’ai fini à Fréjus, sur un club de division 4, tranquillement. Le seul regret que je pourrais avoir, c’est que quand on est dans cette machine à laver qui est le football, on n’a pas cette capacité à apprécier. On n’apprécie toutes les émotions qu’on a pu vivre, on n’apprécie pas de se dire qu’on est 22 bonhommes sur un terrain avec 80000 personnes qui regardent… Votre image parfois fait sourire un enfant. Votre sport, vos performances, font sourire des enfants malades. Tu n’as pas… En fait, tu es juste égoïste, tu penses à toi, à tes performances, des choses, mais tu ne te dis pas que tu procures des choses… Et c’est vrai qu’après coup… Même si on ne sauve pas des vies, on a vécu de belles choses, et à ce moment-là… C’est juste ce regret-là que je peux avoir sur la fin, où tu te dis que tu as passé une partie de ta vie à jouer au football, mais objectivement, aujourd’hui, j’ai l’impression que je n’y ai passé qu’un an. Ça va trop vite. Tu ne réalises pas et tu n’as pas la perception à ce moment-là de te dire que tu as fait un des plus beaux métiers du monde ».

« Dès mon retour à Bordeaux, j’avais discuté avec les entraineurs, je m’intéressais à ce qu’ils faisaient, à comment ils construisaient une séance, donc c’est venu naturellement et je me suis orienté vers ça ».

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