Jude Bellingham, leader bien trop esseulé | OneFootball

Après un début de saison terne, Jude Bellingham semble avoir retrouvé son éclat ! L’Anglais, qui a impressionné l’année dernière par ses buts, retrouve à nouveau son efficacité en attaque, tout en abattant un travail monstre défensivement.

Quatre buts en quatre matchs

Le natif de Stourbridge a retrouvé le chemin des filets lors des quatre derniers matchs de Liga. Comme le souligne AS, sur les dix tirs qu’il a tentés lors de ses sept premiers matchs, seulement trois ont été cadrés. Mais depuis, son efficacité s’est nettement améliorée : lors des quatre derniers matchs, il a tiré six fois, dont quatre cadrés, et a marqué à chaque occasion.

Son but contre Osasuna a été particulièrement symbolique, représentant une véritable libération pour le joueur. Ce soulagement a été visible lorsqu’il a porté le score à 2-0 contre les Rojillos, tandis que le Bernabéu chantait une fois de plus avec enthousiasme le « Hey Jude », devenu la bande-son du Colisée blanc.

Bellingham à droite : un repositionnement qui libère son potentiel

Au-delà de ses réalisations en attaque, Bellingham continue de se distinguer par son travail défensif. Lors du match contre Osasuna, il a remporté 12 duels, le plus grand nombre de la rencontre, et a intercepté deux passes, se montrant essentiel dans la récupération du ballon.

Lors du match contre l’Athletic Bilbao, bien que son intervention dans la surface adverse se soit limitée à son but, il a été omniprésent dans les phases défensives. Il a ainsi remporté 18 duels et effectué 7 récupérations dans le dernier tiers, ce qui démontre son engagement total dans l’effort collectif.

Malgré ses performances individuelles exceptionnelles, Bellingham ne peut pas tout faire seul. Son travail, tant offensivement que défensivement, est remarquable, mais il met en évidence le manque de cohésion au sein du collectif madrilène.

Conscient de cela, Ancelotti a ajusté le système de jeu pour maximiser l’impact de son joueur vedette. Il l’a notamment repositionné sur le côté droit lors de certaines rencontres, afin d’exploiter les espaces et de lui offrir davantage de liberté pour se projeter vers le but.

Jude Bellingham dépité après le deuxième but de l’Athletic Club alors qu’il venait d’égaliser (Photo by Juan Manuel Serrano Arce/Getty Images)

Le 4-4-2 d’Ancelotti : un Bellingham retrouvé, mais le Real déséquilibré

Le système en 4-4-2 d’Ancelotti, récemment réintégré, a permis à Bellingham de retrouver des repères, en défendant le côté gauche sans ballon tout en jouissant d’une plus grande liberté offensive.

Ancelotti a d’ailleurs précisé avant le déplacement à San Mamés : « Nous avons plus de réussite, plus de clarté dans la possession, et la meilleure forme de certains joueurs nous a permis d’ouvrir davantage d’espaces dans le dernier tiers, et Jude en a profité ».

Mais malgré ce retour en forme de Bellingham et les ajustements tactiques, le Real Madrid peine encore à trouver un véritable équilibre collectif. L’équipe reste trop dépendante de Bellingham, qui est omniprésent. Le travail acharné et la montée en puissance de l’Anglais sont évidents, mais cela ne suffit toujours pas à combler les lacunes du collectif madrilène.

Thibaud.