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Lucarne Opposée

·20 juin 2021

Journal de la Copa América

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Début de la troisième journée du Groupe B et dernières nouvelles : votre journal de la Copa América 2021.

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Le Brésil, l’arbre qui cache la forêt. Tous les experts vous le diront, le Brésil n’a aucune concurrence en Amérique du Sud. Globo s’est lancé dans une étude intéressante qui confirme ces faits mais qui montrent surtout que la Seleção est même la seule capable de résister aux Européens. Depuis l’arrivée de Tite, quarante-huit matchs ont opposé les autres nations sud-américaines à celles du Vieux Continent. Le bilan est de dix-neuf victoires européennes contre seize pour les Sudams alors que de son côté, le Brésil a disputé neuf matchs et n’en a perdu qu’un seul, face à la Belgique en Coupe du Monde 2018 (pour six victoires et deux nuls). Face au continent, le bilan de Tite donne le vertige : trente-trois matchs, vingt-cinq victoires et cinq nuls. Les défaites : l’Argentine à deux reprises et le Pérou, chaque fois en match amical. De là à penser que la Copa América 2021 est déjà jouée…


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La comparaison qui fait mal. Terrible édito chez les Équatoriens d’El Universo qui ont comparé EURO et Copa América 2021 : d’un côté des stades pleins, du spectacle, un VAR qui fonctionne et des conditions idéales pour jouer, de l’autre, des matchs à huis clos, des équipes décimées, des terrains déplorable qui se détériorent en dix minutes et peu de spectacle. Un constat qui fait mal et un article qui se conclut sur le fait que l’AmSud peut s’appuyer sur deux génies nommés Neymar et Messi. Pas certain que cela soit suffisant pour rattraper une compétition mal née et qui peine à véritablement enthousiasmer le continent.

Réflexions après la défaite de l'Uruguay contre l'Argentine...

L'Uruguay n'a pas réussi à marquer pour le quatrième match officiel de rang (Brésil, Paraguay, Venezuela, Argentine) et l'absence des deux titulaires en pointe lors des deux matchs d'éliminatoires ne peut pas faire oublier l'absence de réalisme régulier de la Celeste. Cette absence de réalisme est caractérisée par une absence de génération d'occasion, puisque l'Uruguay n'a pas réussi à créer le danger lors de période assez longue, comme la première heure contre le Paraguay ou la première mi-temps contre l'Argentine. La titularisation de Valverde, en plus de Bentancur et Torreira a fait parler en Uruguay, avec pour ces trois milieux « de rêve », jouant dans les plus grands clubs européens, l'absence de résultats. Pas de passes déséquilibrantes, pas de tirs de loin, pas d'occasions... Ce n'est pas directement un problème de joueur, car avec Vecino par exemple, autre joueur d'un grand club dont le niveau peut difficilement être remis en cause, le résultat est le même. Des changements apportés, et dans certains cas aussi la fatigue de l'adversaire, ont montré que l'Uruguay pouvait être plus dangereux. Ce fût le cas avec Nández contre l'Argentine à la place de Bentancur (remettant au passage Valverde au cœur du jeu, son poste de prédilection). Ce sera sur ce point que l'Uruguay devra changer avant le match décisif, déjà, contre le Chili. Pas tellement décisif pour la qualification car une victoire contre la Bolivie semble suffisante (même si elle n'est pas encore acquise), mais décisif pour éviter le Brésil dès les quarts. Bentancur est sur la sellette et devrait rejoindre Vecino sur le banc, laissant au milieu Torreira, vrai récupérateur de ballon, et Valverde, capable aussi bien de récupérer que de très bien relancer l'équipe. Pour se rassurer, la Celeste pourra s'appuyer sur sa solidité défensive (un seul but pris lors des trois derniers matchs) et sur une attaque incontestable. Dernier point, Ovación fait remarquer assez justement que l'Uruguay a encore eu la balle sans savoir quoi en faire alors que sur les dix derniers matchs, ceux ou l'Uruguay a le moins eu la possession sont ceux contre la Colombie (victoire 0-3) et lors de l'amical contre l'Argentine en Israël (2-2), soit deux très bons résultats. À méditer.

En conférence de presse après match, Tabárez fait remarquer que l'Uruguay « s'est rapproché du but argentin après l'ouverture du score a eu des occasions très claires ». Il s'est voulu rassurant sur les matchs à venir avec « encore beaucoup de chemin à parcourir ». « Notre championnat va se jouer sur les trois prochains matchs, où nous irons chercher la qualification ». Les joueurs se sont voulus rassurant sur les réseaux sociaux tel Godín affirmant que cela ne fait que commencer et qu'il fait confiance à son groupe. Prochain match lundi soir à 23h HF contre l'ami chilien.

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Venezuela – Équateur, 23 heures

Que peut-on reprocher à la Vinotinto depuis le début de la compétition ? Totalement vidée de ses joueurs par la COVID-19, ayant maintenant perdu Yangel Herrera sur blessure (fracture au tibia), la sélection vénézuélienne fait ce qu’elle peut et cherche, comme le martèle son sélectionneur à « être digne ». José Peseiro continue malgré tout d’envoyer des signaux positifs à ses joueurs, expliquant en conférence de presse que sa sélection « peut s’imposer, nous avons la capacité à attaquer davantage le but adverse » et s’appuie pour cela sur le fait que le Venezuela « fonctionne comme une vraie équipe. On défend le drapeau du Venezuela, la famille de l’autre et cela se voit sur le terrain ». Cette solidarité sera essentielle pour résister à la puissance offensive d’une Tri équatorienne à qui le Portugais ne veut laisser « aucun espace » et rappelant au passage que ce sera le troisième match en sept jours de la Vinotino quand l’Équateur s’est reposé une semaine. Sur le terrain, la résistance devrait passer par l’installation de nouveau de Wuilker Faríñez dans les buts après son match exceptionnel face à la Colombie.

Reposé n’est sans doute pas le mot le plus approprié pour l’Équateur qui s’est offert une semaine à double session d’entraînement pour préparer le match du soir. « Nous avons perdu l’autre jour face à la Colombie mais les gars ont fait un bon match, de la même façon qu’ils avaient fait de bonnes choses face au Brésil ». Il faut dire que les trois défaites de rang ont cassé une belle dynamique que la Tri entend bien retrouver face au Venezuela. Pour cela, Gustavo Alfaro se veut positif sachant qu’un succès passe par quelques conditions « si nous améliorons les choses, augmentons notre niveau de concentration, diminuons notre marge d’erreur sur le plan défensif, retrouvons notre mobilité, ce sur quoi nous avons travaillé cette semaine ». Sur le terrain, la principale nouveauté devrait ainsi être devant puisque les derniers échos font état d’une possible titularisation de Leonardo Campana à la place de Michael Estrada pour accompagner le capitaine Enner Valencia.

Compos probables

Venezuela : Wuilker Fariñez; Alexander González, Francisco La Mantía, Luis Martínez, Luis Del Pino Mago, Yohan Cumaná; Júnior Moreno, Bernaldo Manzano, José Martínez, Cristian Cásseres, Fernando Aristeguieta.

Équateur : Pedro Ortiz; Ángelo Preciado, Robert Arboleda, Piero Hincapié, Pervis Estupiñán; Sebastián Méndez, Cristhian Noboa, Moisés Caicedo, Gonzalo Plata, Enner Valencia, Leonardo Campana.

Colombie – Pérou, 2 heures

« Le Pérou est une formation bien différente de l’Équateur et du Venezuela, nous devrons neutraliser le Pérou et voir comment nous pourrons en tirer profit » a ainsi déclaré Reinaldo Rueda à la veille du match qui pourrait permettre à la Colombie d’assurer sa qualification. Ainsi se pose une grande question, Rueda se permettra-t-il de faire tourner pour ce match ? Notons par exemple que Juan Guillermo Cuadrado est à un avertissement d’une suspension. Le sélectionneur cafetero a laissé planer le doute : « Il y a toujours cette possibilité, nous travaillons à cela, ce genre de tournoi offre la possibilité de faire une revue d’effectif, de permettre à certains de souffler dans certains circonstances ». Sur le papier, malgré les discours, il ne devrait pas y avoir grands changements dans le onze colombien si l’on en croit les dernières tendances, Cuadrado, essentiel dans l’animation offensive sous Rueda devrait être dans son couloir, comme Cardona dans l’autre, derrière le duo Zapata-Muriel qui interroge tout de même par son mutisme. Il faut dire qu’une victoire ce soir offrirait aux Cafeteros la perspective de véritablement pouvoir faire tourner lors de l’ultime journée du groupe face au Brésil.

Attention tout de même car le Pérou, qui débute véritablement son tournoi après la claque habituelle reçue face au Brésil, veut désormais se lancer. « Nous voulons jouer pour laisser cela derrière nous le plus vite possible. Le Brésil n’a plus perdu en compétition depuis six ans, la dernière fois en Copa América, c’était face à nous ». Reste que la Colombie est un mauvais souvenir, celui d’une autre gifle reçue en éliminatoires (0-3). Pour éviter nouvelle déconvenue, Gareca a ainsi fait appel à « l’essence footballistique » péruvienne, ajoutant : « nous pouvons corriger quelques éléments stratégiques, mais pas sur notre manière d’agir. Il est important de consolider notre façon d’être, c’est la seule façon pour une sélection de développer son potentiel. Il est difficile d’avoir la possession face au Brésil, mais nous l’avons eu. Jusqu’à la 85e minute, nous faisions un bon match ». Les faits ne peuvent finalement donner véritablement tort au Tigre qui peut également s’appuyer sur le mieux déjà aperçu face à l’Équateur et effectivement confirmé par séquences face au Brésil. Pour cette raison, il ne devrait pas y avoir de véritable changement dans le onze de départ, avec notamment devant un trio Cueva-Lapadula-Carrillo attendu au tournant (surtout le premier cité).

Pérou : Pedro Gallese ; Aldo Corzo, Christian Ramos, Luis Abram, Marcos López ; Renato Tapia, Sergio Peña, Yoshimar Yotún ; André Carrillo, Christian Cueva, Gianluca Lapadula.

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