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·18 janvier 2020

JOUR-Ju : Allez mon grand, sèche tes larmes.

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En 1991, naissait Wahbi Khazri. Cette même année, René Girard débutait sa carrière d’entraineur professionnel. Le 18 janvier 2020, en seizième de finale de Coupe de France, nous allons donc jouer contre le Paris FC, entrainé par René Girard. Pénurie d’entraineur ou certitude de faire une meilleure soupe avec une cuillère qui a déjà bien servi ? En tout cas, le temps passe vite. - Hein ??? - Non, René, je disais : LE TEMPS PASSE VITE !

Vous la sentez la saison de transition ? Notre Roland a le sens de la formule, lui. Lors de ses vœux aux partenaires, il a appelé ça une « période de reconstruction ». Transition, reconstruction, galère, appelez-là comme vous voulez cette foutue fin de saison, ce qui est sûr c’est qu’elle va être longue. Oh mais je vous connais un peu, vous voyez les photos de nos blessés longue-durée enchainant les tours de terrain et vous vous mettez à espérer que leur retour coïncide avec une belle série de victoires qui nous ramènerait aux portes de l’Europe et nous promettrait de vivre un mois de mai de folie. Mouais. Et si on mettait plutôt une pièce sur la Coupe de France ? Allez, on passe ce tour, on redevient chanceux au tirage et bim, rendez-vous fin mai contre un PSG éreinté par les joutes européennes et déjà en vacances (jurisprudence Stade Rennais). Et on soulève la coupe ! Pas plus compliqué que ça.

Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Montons déjà à la capitale pour faire oublier notre dernière visite. Adversaire du jour et pensionnaire de Ligue 2, le Paris FC n’est pas au mieux en championnat : 19ème avec seulement 4 victoires en 20 matchs, 11 buts marqués pour 29 encaissés. Entrainés depuis début janvier par l’aguerri René Girard, les coéquipiers de Jérémy Ménez et Jonathan Pitroipa, tous deux revenus de différents périples à l’étranger, vont donc essayer de sonner la révolte. Notons qu’Anthony Maisonnial gardait les cages du club depuis le début de saison mais que l’arrivée de René, qui semble lui préférer l’expérimenté Demarconnay, devrait l’empêcher de faire ses retrouvailles avec son club formateur.


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Sur le papier, ça passe, mais gare à la surprise. Bref, nous saurons demain sur les coups de 20h si nous savons maitriser un adversaire présumé plus faible ou si le mal est décidément profond.

La causerie du coach

Salut les gars ! Allez on s’assoit ! Bon, bien content de voir le retour de quelques blessés...mais on est super nombreux là du coup. Putain qu’est-ce qu’il fout Wantier ? On dégraisse ou on dégraisse pas ? Bon, pas grave, on va faire avec.

Olala qu’est-ce que ça me fait plaisir de recroiser pépé Girard ! Ah ah, non mais c’est vrai, ça fait plaisir, on se sent tout de suite moins vieux. Vous savez qu’il a commencé en 1991 l’ancien ! Et devinez quoi ? C’est l’année où j’ai remporté la coupe avec Monac’ ! Si c’est pas un signe ça !

Bon, pour ce soir... Mais ? Jessy ? Jessy, ça va ? Mais tu pleures ?! Qu’est-ce qui t’arrives grand ?

- Mais non mais...mais non mais c’est Robert...c’était mon copain et il est parti et on le reverra plus jamais !!

Oh bichette... Ben oui, on est tous très tristes de le voir partir mais c’est pour son bien, tu le sais ? Ça devait se finir comme ça, on ne pouvait pas faire autrement. Et puis il va jouer au foot aux Etats-Unis, il va être heureux là-bas. Et tu sais quoi ? Si ça se trouve, le board va nous imposer une nouvelle tournée toute pourrie aux States cet été, alors je te promets qu’on ira le voir. Allez mon grand, sèche tes larmes. Oui qu’est-ce qu’il y a Loïs ?

- Ben je voulais dire que moi aussi, je vais partir.

Oui, oui, Loïs, on sait. Salut.

Crédit photo : Icon Sport

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