Joris Chotard, passeur décisif et victorieux avec la France Olympique, sa note L’Équipe ! | OneFootball

« Joris Chotard le Montpelliérain », un plaisir pour les oreilles.

On ne sera pas en mesure d’affirmer que le succès des Bleuets était prévisible à l’heure de jeu mais victorieux (3-0), ils ont largement fait le travail, notamment après avoir ouvert la marque. Opposés aux États-Unis, autre favori de ce groupe, les hommes de Thierry Henry ont su faire basculer le match en leur faveur à un moment de la partie où les Américains gagnaient du terrain. Ils ont ensuite fait preuve de solidité pour conserver le score dans un premier temps avant de doubler la mise puis de la tripler et mettre ainsi un gros coup sur la tête des USA. Avec ce premier succès, ils se sont ouvert immédiatement les portes d’une qualification, à eux de confirmer dès la prochaine rencontre, à Lille, face à la Guinée.

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Pour Joris Chotard, il est clairement monté en puissance au fil du match. Sans être en difficultés, les 45 premières minutes du Pailladin furent discrètes, à l’image du collectif. Dans un rôle de milieu de terrain excentré côté gauche, il s’est contenté dans un premier temps de bien tenir son poste quand ses projections vers l’avant restaient non-létales. Plus en vue en deuxième mi-temps, son engagement et ses déplacements ont su apporter de la supériorité. Défensivement, son pressing a été constant et comme à son habitude, il ne s’est pas caché au moment d’aller au duel. Recentré à partir de la 70ème minute, il a paru encore plus à l’aise. Statistiquement, le Pailladin s’est offert une passe décisive sur le troisième but français. Préposé aux corners tirés côté gauche, Joris Chotard a fait preuve d’une belle précision, au point donc de servir idéalement Loïc Badé qui plaçait un puissant coup de tête.

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Finalement, une belle entrée en matière quand le numéro 13 a été noté 6 par L’Équipe faisant ainsi partie des meilleurs joueurs de la rencontre.

Enfin, auprès du Midi Libre, Joris Chotard revenait sur ses émotions au moment de chanter la Marseillaise : « C’était incroyable, chanter la Marseillaise avec 60-65 000 personnes, c’est énorme. On a l’impression de chanter à une voix, même si ce n’est pas toujours coordonné (rire). Mais c’est plein de frissons. On a juste envie de commencer le match parce qu’on est plein de jus, d’envie. »