Jordan Ferri, jusqu’où, jusqu’à quand ? | OneFootball

N’ayons pas peur des mots. Aujourd’hui face à l’AS Saint-Étienne, la plus grande majorité des Pailladins présents sur le pré de Lunel n’ont pas été bons et nous resterons polis. Pas de quoi s’inquiéter diront les observateurs, il ne s’agit que d’un match de préparation mais à trois semaines de la reprise de la Ligue 1, le MHSC est loin du niveau espéré.

Jordan Ferri devrait faire partie des joueurs tirant le restant du groupe vers le haut. Encore plus quand ce groupe est jeune et manque cruellement d’expérience. Malheureusement, c’est tout l’inverse. Il n’est pas à exclure que sa situation en interne, avec un président qui ne cache même pas sa volonté de s’en séparer, l’impacte mentalement. Cependant, cela pourrait être une bonne raison de s’investir encore plus et de prouver qu’à 32 ans et à 2 ans de la fin de son contrat, il n’est pas normal de le considérer de cette manière. Encore une fois, il n’en est rien. Contre l’ASSE, l’ancien vice-capitaine a pataugé, n’a jamais su quoi faire du ballon, s’est emmêlé les pinceaux, a perdu des ballons, n’en a pas vraiment récupéré et aura même provoqué le second but des Verts. La liste est non-exhaustive, sans compter sa virulence à l’égard de ses coéquipiers et du corps arbitral.

Un bilan catastrophique pour un joueur dont l’avenir dans l’Hérault s’assombrit si une prise de conscience n’a pas lieu. Car si la direction héraultaise le considère comme indésirable, Michel Der Zakarian avait décidé de lui faire confiance, celle-ci ne lui a vraiment pas du tout été rendue.