Jonathan Gradit (RC Lens) : « Il faudra être plus consistant » | OneFootball

Toujours invaincu en 2022, le RC Lens est tout de même passé tout proche de la correctionnelle à Saint-Etienne, le week-end dernier. La faute à une première mi-temps insuffisante qu’il faudra éviter de rééditer contre l’Olympique de Marseille selon Jonathan Gradit. Entretien.

Dans quel état d’esprit abordez-vous la réception de Marseille ?

On pense que ce sera un match compliqué. C’est une équipe très solide défensivement, alors qu’ils étaient beaucoup plus ouvert à l’aller. Ils ont resserré les lignes et sont beaucoup plus compacts depuis. Le coach Sampaoli a fait des modifications dans leur système de jeu qui leur permet d’être plus solide et hermétique. Ce sera à nous de trouver des solutions pour pouvoir aussi les embêter. Je pense que ce sera un super match, parce que c’est vraiment une belle équipe. On fera tout pour l’emporter, on a hâte d’y être.

Après votre bon début d’année civile, votre principal défi est de trouver de la constance, de faire des matches pleins. Par quoi cela passe-t-il ?

C’est compliqué à dire ! Si on avait les solutions, ça se passerait super bien. Je pense que chaque match a sa vérité. Contre Saint-Etienne, on fait une première mi-temps très moyenne, sachant que Wesley (Saïd) a une occasion à la deuxième minute. S’il met ce but, le match peut être complètement différent. On rentre sur le terrain pour être le plus cohérent possible, maintenant il y a des moments où on est un peu moins bien. Quand on compare les matches contre Rennes et Saint-Etienne, ils sont très différents.

Maintenant, je trouve que notre solidité est quand même cohérente depuis le début d’année civile. Oui, il ya des tournants, on peut penser aux buts de Seko (Fofana) à la 95e contre Lille et Saint-Etienne. Ce sont eux des petits facteurs chance qui n’étaient pas en notre faveur sur la première partie de saison et qui tournent actuellement du bon côté. Si ça tourne, ce n’est pas que de la réussite à mon goût, c’est qu’on se crée cette chance. Bien évidemment qu’il va falloir faire une première mi-temps plus consistante contre Marseille, sans quoi ce sera compliqué de rivaliser.

Vous êtes rarement décevant contre les gros, vous êtes même souvent bon contre les grosses équipes. Qu’est-ce qui explique cela contre vous ?

C’est une bonne question. Parfois, on peut donner le sentiment d’être moins performant contre des équipes dites plus petites. Je pense aussi que ce sont des équipes plus ouvertes, qui essaient de faire le jeu. On peut penser à Paris, Marseille et Nice. Ce sont donc des matches plus ouverts qui correspondent mieux à notre style de jeu, basé sur l’intensité, le pressing et la transition offensive. Ce sont des adversaires moins méfiants.