John Textor (OL) s'emporte après la défaite de Botafogo et crie à la corruption | OneFootball

Le président de l'OL, John Textor est aussi celui de Botafogo, au Brésil. Dans la nuit, son équipe a perdu, ce qui a eu le don d'énerver le dirigeant, au point de crier à la corruption.

Être propriétaire d'un club ne doit pas être simple, mais être propriétaire de l'Olympique lyonnais actuellement l'est encore moins. Pour se changer les idées après la folle semaine lyonnaise, John Textor s'est rendu au Brésil pour voir le club le plus en forme de son groupe Eagle Football, Botafogo. En tête du championnat local, O Glorioso menait largement face à son dauphin Palmeiras (3-0 à la pause), dans la nuit de mercredi à jeudi, continuant son parcours quasi-parfait en quête du titre.

Tout s'est ensuite écroulé. Adryelson, défenseur pisté par l'OL, écope d'un carton rouge pas vraiment discutable à un quart d'heure du terme et Botafogo encaisse trois buts dans les derniers instants, dont celui du 3-4 à la 99e minute. Le club de John Textor ne compte désormais plus que trois points d'avance, avec un match en moins. Il reste huit journées à disputer pour l'équipe de Rio de Janeiro pour encore rêver du sacre.

"Ce championnat est devenu une blague"

Casquette visée sur la tête et maillot du club sur les épaules, le président n'a pas mâché ses mots après cette défaite surréaliste. "Ce championnat est devenu une blague. Personne ne mérite ça. Les joueurs de Palmeiras ne veulent pas gagner comme ça et nous ne voulons pas perdre comme ça", a-t-il pesté au micro de la télévision locale.

Après avoir pointé cinq matchs consécutifs avec des erreurs contre son équipe, l'homme d'affaires américain estime qu'Adryelson ne méritait pas de carton rouge. "C'est de la faute des arbitres, c'est de la corruption, s'est-il emporté. Cela doit changer, ces arbitres doivent démissionner demain matin. Pour le bien du football. Mettez moi des amendes, suspendez-moi, mais c’est mon stade, je serai toujours ici." De quoi trancher avec l'image de John Textor plutôt placide du côté de l'OL.