Johan Micoud (EDS) : « Quand Bruno Genesio touche quelque chose, cela se transforme en or » | OneFootball

Emballé par la dynamique lilloise, le plateau de L’Équipe du Soir a attribué la victoire du LOSC sur le SK Sturm Graz (3-2) à Bruno Genesio ce mercredi.

Dominant, puis douché, le LOSC a vécu une partie à rebondissements ces dernières heures, sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Capables de mener, puis de faire le break, les Dogues se faisaient cueillir par deux fois sur des erreurs de concentration. Il fallait alors remettre le bleu de chauffe et parier sur les choix de Bruno Genesio. Hakon Haraldsson entrait alors en jeu, et faisait trembler les filets 59 secondes plus tard, sur son deuxième ballon, pour le but de la victoire (3-2). Ce changement tactique a suffi pour emballer le plateau de L’Équipe du Soir.

« Cela n’a pas toujours été le cas, mais en ce moment, quand Bruno Genesio touche quelque chose, cela se transforme en or, s’exclame Johan Micoud. Il y a des trucs qui se passent dans les matchs. Un jour c’est Mukau, à Bologne, là, c’est Haraldsson qui marque une minute après son entrée avec une frappe magnifique. Il fait un vrai choix tactique à ce moment du match. J’aime beaucoup Bruno Genesio dans sa manière d’aborder les matchs, dans sa façon de transmettre une énergie à son équipe. Je n’ai pas l’impression de voir qu’une équipe, mais tout un groupe. Il a des joueurs de qualité, mais c’est lui qui les met dans les bonnes conditions. Tout ce qu’il se passe à Lille, c’est tant mieux pour lui », savoure l’ex-international français.

Journaliste pour Le Parisien, Benjamin Quarez acquiesce, mettant en lumière le collectif lillois : « Ce n’est pas que le onze de départ, mais tout un groupe. Haraldsson et Mukau en ont été les exemples. Il y a eu six changements par rapport à la dernière rencontre du LOSC, ce n’est pas rien. Il arrive à tirer le meilleur de tous ses joueurs. Il faut rappeler qu’il manquait tout de même Zhegrova, qui est l’un des éléments forts de l’attaque lilloise », lance-t-il.

Le mot de la fin est pour Olivier Rouyer, qui décidait de mettre en lumière l’abnégation lilloise, celle d’un club qui ne souhaite pas renoncer malgré les difficultés : « Les dominer autant tout au long de la première période, finir comme ça avec ce but qui remet tout en question, c’est forcément compliqué, reconnaît-il. Mais là encore, Bruno Genesio a inculqué quelque chose à ses joueurs qui fait que, même si son discours n’a pas été le bon à la mi-temps, ils trouvent la bonne route et ne lâchent rien. C’est ça qui est intéressant à Lille, d’autant plus que tu le vois aussi en championnat », conclut l’ex-international français.