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·22 juillet 2025
Jocelyn Gourvennec : “Je n’ai pas encore le club qui m’accroche ou avec qui ça matche. Je suis à l’écoute, et je reste toujours en mouvement”

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·22 juillet 2025
Sur RMC, l’ancien entraineur des Girondins de Bordeaux, Jocelyn Gourvennec, a expliqué qu’elles étaient ses activités aujourd’hui, lui qui n’a pour l’instant pas de club. Il évoqua son projet d’aller coacher en Allemagne, et le travail qu’il a accompli pour cela.
« Mon quotidien ? Je regarde beaucoup de matches. Je continue, je cherche, j’apprends tout le temps des choses. Il faut rester en éveil, en mouvement surtout, quand on n’est pas en poste. Si on reste chez soi et qu’on attend, ce n’est pas la bonne solution à mon avis. Cette année, j’ai monté un projet que j’avais en tête depuis pas mal de temps, essayer d’aller entrainer en Allemagne, et donc me rapprocher du marché allemand. J’ai passé beaucoup de temps en Allemagne cette année. J’ai fait à peu près un voyage par mois. J’ai vu beaucoup de matches, en quatrième division, en troisième division, deuxième et Bundesliga aussi. Je n’ai vu que des stades pleins même en quatrième division. J’ai fait un match à Duisbourg avec 30000 personnes, en quatrième division, l’équivalent du National 2… J’ai rencontré pas mal de personnes, des directeurs sportifs, des directeurs généraux, des entraineurs, des clubs… Je me suis rapproché d’agents allemands aussi. Après, ça n’a pas été payant sur ce mercato ci. Pour le moment, les clubs allemands font beaucoup tourner des entraineurs, des entraineurs qui connaissent le championnat, qui sont germanophones. Ils peuvent être suisses, allemands, autrichiens… Ça tourne. Il y a beaucoup d’entraineurs qui ont sauté en Allemagne dans les trois premières divisions. C’est tout le temps un peu les mêmes qui reviennent. Moi, je continue ma quête, j’ai repris beaucoup de cours d’allemand, ce qui est fondamental pour y aller. Ça m’a pris beaucoup de temps, et ça m’a beaucoup plu ».
Pour autant, il n’est pas du tout fermé à d’autres championnats, comme évidemment la France où il a exclusivement exercé.
« Maintenant, je suis ouvert à différentes expériences, je n’ai pas tiré un trait sur la France du tout. Simplement, cette année, il y a eu très peu de mouvements en France, et plus dans les pays étrangers. Pour l’instant, je n’ai pas encore le club qui m’accroche ou avec qui ça matche. Je suis à l’écoute, et je reste toujours en mouvement parce qu’il faut être curieux dans la vie ».
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