Jocelyn Gourvennec (ex-LOSC) « comprend » que son arrivée à Lille « avait pu surprendre » en 2021 | OneFootball

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·14 mai 2025

Jocelyn Gourvennec (ex-LOSC) « comprend » que son arrivée à Lille « avait pu surprendre » en 2021

Image de l'article :Jocelyn Gourvennec (ex-LOSC) « comprend » que son arrivée à Lille « avait pu surprendre » en 2021

Ancien entraîneur du LOSC, qu’il a mené jusqu’en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Jocelyn Gourvennec est tout récemment revenu sur son arrivée chez les Dogues. Cette dernière en avait surpris plus d’un.

Sacré champion de France à l’issue de la saison 2020-2021, le LOSC vivait un été agité par le départ de Christophe Galtier. Arrivé à la fin d’un cycle, ce dernier privilégiait d’autres projets tels que celui qui l’amenait finalement à Nice, dont il prenait la tête au cours de l’exercice suivant. De son côté, des noms tels que ceux de Laurent Blanc, Claudio Ranieri ou encore Lucien Favre avaient circulé à droite et à gauche. C’est finalement Jocelyn Gourvennec, 49 ans à l’époque, qui débarquait dans le Nord. Ce choix avait surpris, alors que le technicien, qui ne possédait pas une très grande expérience européenne, sortait de deux années sans banc et d’une relégation en Ligue 2 avec l’En Avant Guingamp (2018-19).


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Les premières explications

Invité du Club des 5, dont l’entretien est disponible sur Youtube, Jocelyn Gourvennec (53 ans) est revenu sur le contexte de son arrivée à Lille : « Après Bordeaux et Guingamp, je décide de faire un break de deux ans durant lesquels je fais la formation (de directeur général) de Limoges pour apprendre encore de nouvelles choses et de façon différente. Sur cette période-là, j’ai plusieurs opportunités, dont celle de Lyon pour l’après-Sylvinho. Je me retrouve en finale avec Rudi (Garcia) et, finalement, ils le choisissent lui pour son expérience de la Ligue des Champions. C’est ce qu’ils m’ont dit et ils ont fait le bon choix (vu la suite avec des demi-finales, ndlr).

À l’issue de ces deux ans, j’ai quelques contacts et puis Lille. C’est quelque chose qui traîne, traîne, jusqu’à juillet parce que Christophe Galiter veut rejoindre Nice. L’équipe (de Lille) avait repris sans entraîneur. Je rejoins le groupe en Hollande. C’était le choix d’Olivier Létang et l’entretien avec lui s’était super bien passé », confie-t-il ainsi.

« On était raccord sur ce qu’il voulait mettre en place après Galtier »

Le contexte désormais posé, Jocelyn Gourvennec poursuit. Il est invité à expliquer les dessous de son arrivée chez les Dogues, lui qui était le premier choix fort réalisé par Olivier Létang, président du LOSC depuis six petits mois à l’époque : « De l’extérieur, je comprends que l’on avait pu être surpris parce que l’on n’annonçait que des grands noms avec (Claudio) Ranieiri, (Patrick) Vieira… […] C’est un très beau rebond, reconnaît-il, sans se cacher. J’étais content d’avoir été reçu pour pouvoir m’expliquer, m’exprimer. Un entretien ne garantit rien, mais c’est toujours intéressant. On apprend toujours. »

Un entretien décisif

Pas forcément le grand favori sur le papier, Jocelyn Gourvennec est convaincant lors de son entretien : « Là, avec Olivier Létang, on était raccord sur ce qu’il voulait mettre en place pour l’après (Christophe) Galtier. Lui est au club depuis six mois et ce qu’il veut mettre en place colle à ce que je voulais mettre en place comme suite au départ de Christophe Galtier. Je connaissais son style, puisque j’avais été son joueur pendant deux ans à Bastia (2002-04). En plus, j’avais beaucoup regardé Lille et l’AS Monaco cette saison-là.

Je connaissais très bien Lille et je lui avais dit que s’il voulait une rupture, il ne fallait pas me choisir, mais que s’il voulait continuer avec ce qu’il se faisait avant, j’étais le meilleur choix. Je le pensais vraiment. Je voulais continuer, en ajoutant des petites choses, avec le style de jeu que l’équipe avait, pour qu’elle puisse garder des repères. C’était une équipe qui n’avait pas trop envie de changer ses habitudes, même si je souhaitais avoir plus de maîtrise sous pression, allonger peut-être moins… C’étaient des petites choses comme ça », conclut ainsi Jocelyn Gourvennec, clair dans ses explications.

Son expérience à la tête du LOSC n’avait cependant pas duré, limogé de ses fonctions un an après son arrivée. Son parcours en Ligue des Champions, deuxième entraîneur après Claude Puel (2006-07) à avoir amené les Dogues en huitièmes de finale, ne l’aura pas permis de s’éterniser une année supplémentaire. La dixième place en Ligue 1, 14 victoires, 13 nuls, 11 défaites, 55 points, soit 1,45 pt par match, lui avait été fatal.

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