Jeux Olympiques : le Stade rennais pas enclin à libérer ses joueurs pour l’équipe de France | OneFootball

Interrogé en conférence de presse sur le sujet, Florian Maurice a répondu sur la possible libération des joueurs du Stade rennais par le club pour les Jeux Olympiques cet (...)

C’est l’un des sujets du moment en cette trêve internationale qui a vu l’équipe de France U23 disputer deux rencontres pour préparer notamment les Jeux Olympiques qui auront lieu à Paris du 26 juillet au 11 août. Cet été, Thierry Henry conduira la sélection française et reste loin d’être assuré que les clubs français engagés en Ligue 1, qui aura débuté sur ces mêmes dates, libèreront leurs joueurs. Ce ne sera pas le cas du Stade rennais, en l’état, où Adrien Truffert, Arnaud Kalimuendo, et Désiré Doué notamment sont concernés, tout comme Benjamin Bourigeaud ou Martin Terrier chez les plus de 23 ans notamment.

« On ne peut pas se déshabiller pour habiller l’équipe de France »

« Non » a répondu le directeur technique Florian Maurice. « Vous pouvez comprendre que libérer 4 joueurs titulaires du Stade rennais, dans une compétition qui est effectivement fantastique… Il faut comprendre aussi les clubs. Je crois qu’il y a un très très grand club qui a été très clair et très cash là-dessus. Evidemment on fera du mieux possible pour pouvoir aider l’équipe de France. Mais il faut que les intérêts soient communs. On ne peut pas se déshabiller pour habiller l’équipe de France, même si j’ai beaucoup d’affection pour l’équipe de France Espoirs et l’équipe de France A. C’est difficile pour nous, il faut le comprendre ».

Le SRFC souhaiterait-il un quota ? « Non, je ne sais pas de quelle manière on va pouvoir y réfléchir, mais il faut comprendre que pour les clubs fournisseurs d’internationaux U23, ce n’est pas si simple que ça. Je ne veux pas donner de nombre (de joueurs libérables), mais il faudra qu’il y ait des discussions évidemment avec les dirigeants de ces équipes de France ».

L’importance de la récupération évoquée

Julien Stéphan s’est joint à sa direction pour lui aussi donner son sentiment et évoquer un autre point. « Bien sûr qu’il y a du rêve, mais après il y a du concret et le côté pragmatique aussi, la défense de certains intérêts. Il y a aussi un autre élément pas pour l’instant évoqué, c’est le nombre de semaines de récupération. La préparation va démarrer très tôt, mi-juin, ça impliquerait des vacances réduites, et un risque pour les mois de septembre-octobre-novembre sur la santé de certains joueurs. Ça demanderait peut-être quelques aménagements pour qu’ils puissent durer dans la saison. Tout ça sont des problématiques pouvant amener à la réflexion pour un club. Bien sûr qu’on cherchera à avoir le meilleur consensus possible pour défendre les intérêts des uns et des autres. »