Jessy Benet (Amiens SC) : « Ce n’était pas la même vie de groupe à Grenoble » | OneFootball

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·7 mai 2022

Jessy Benet (Amiens SC) : « Ce n’était pas la même vie de groupe à Grenoble »

Image de l'article :Jessy Benet (Amiens SC) : « Ce n’était pas la même vie de groupe à Grenoble »

Au-delà du manque de continuité dans les performances, l’Amiens SC a peut-être aussi manqué de cohésion en dehors du terrain pour espérer réaliser une meilleure saison et se donner la possibilité de lutter pour les cinq premières places. C’est en tout cas le sentiment de Jessy Benet, qui estime qu’il a fallu du temps pour que le groupe se soude. Entretien.

Jessy, comment expliquez-vous que la saison de l’Amiens SC ne se résume qu’à un seul trimestre de performance ?

Je ne sais pas… Il y a ces joueurs en fin de contrat, des histoires personnelles peut-être. Expliquer la chose est difficile. Peut-être que l’on s’est dit qu’on était maintenu et que c’était ce que l’on voulait faire par rapport à notre début de saison et il y a peut-être du relâchement. L’explication doit être un peu là-dedans.


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Pensez-vous que l’Amiens SC était vraiment capable de faire mieux ?

Je pense, oui. Si on a été capable d’enchaîner les bons résultats pendant deux ou trois mois, c’est qu’on est capable de le faire. Ca a pris du temps pour que ça fonctionne, pour que les résultats arrivent et que l’on soit plus solide défensivement tout en étant efficace offensivement, mais je pense que l’on pouvait faire mieux.

Le groupe est-il retombé dans ses travers ?

C’est différent dans une fin de saison, surtout quand on n’a plus rien à jouer. Retomber dans ses travers, je ne pense pas. Je ne suis pas sûr qu’il y ait eu des retards cette semaine. On est allé regarder le match de mercredi (Real Madrid – Manchester City) ensemble.

Vous n’avez jamais eu ce genre de problème à titre personnel…

J’essaye d’être professionnel, d’arriver à l’heure, de faire des soins quand j’ai un petit bobo, travailler là où j’ai besoin.

Régis a déjà évoqué le manque de cohésion, l’avez-vous ressenti ?

Au début, les résultats n’ont clairement pas aidé. Quand je suis arrivé, c’était assez froid dans le vestiaire et sans résultat, c’est encore plus dur. Les bons résultats soudent un vestiaire et le fait que l’on ait eu des bons résultats a aidé à nous regrouper. Je vais comparer avec ce que j’ai vécu à Grenoble l’an dernier mais ce n’était pas la même vie de groupe.

Qu’est-ce qu’il a manqué à ce groupe?

Je ne sais pas ! Chaque vestiaire est différent, chaque personne est différente, vit les choses différemment. Par exemple, je ne suis pas quelqu’un qui va inviter tout le monde et dire « allez, on sort ce soir ». Peut-être qu’on avait besoin d’une ou deux personnes qui auraient pu prendre le relais pour regrouper tout le monde. Collectivement, on termine mieux dans le vestiaire.

Comment abordez-vous la suite pour l’Amiens SC ?

Je me pose forcément des questions mais c’est surtout ceux qui vont monter l’équipe qui se posent plus de questions que moi. On verra bien comment ça va se monter. Le club va tenter de monter un groupe pour le début de saison et faire une bien meilleure saison.

Vous semblez plus libéré dans votre manière de jouer récemment…

Petit à petit j’ai pris mes marques dans l’équipe. J’ai un peu moins joué quand il y a eu des résultats, le Covid m’a fait mal. Il ne faut pas oublier que je n’ai pas non plus eu de préparation physique parce que ça ressent sur une saison. Je savais que j’allais avoir un coup de moins bien à un moment. J’essaye de rester professionnel, de continuer à travailler. Quand je jouais moins, je travaillais en plus comme ça le physique et le mental reviennent. J’essaye de prendre du plaisir sur le terrain parce que c’est important de prendre du plaisir. C’est mieux quand on gagne, quand même.

Propos recueillis par Romain PECHON

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