Jérôme Rothen : « Ils l’ont pris parce que c’est un fin psychologue. On est obligés de constater que… » | OneFootball

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·20 janvier 2022

Jérôme Rothen : « Ils l’ont pris parce que c’est un fin psychologue. On est obligés de constater que… »

Image de l'article :Jérôme Rothen : « Ils l’ont pris parce que c’est un fin psychologue. On est obligés de constater que… »
Image de l'article :Jérôme Rothen : « Ils l’ont pris parce que c’est un fin psychologue. On est obligés de constater que… »

Jérôme Rothen a expliqué que le profil de Thierry Henry ne correspondait pas au profil d’un entraineur, un peu pompier de service, et avec la mission de sauver les Girondins de Bordeaux de la relégation.

« Aujourd’hui, un entraineur, quel qu’il soit, qui arrive à Bordeaux, dans la situation des bordelais, il ne va pas parler technique et tactique. Il va parler groupe, remobilisation, cohérence, essayer de faire les efforts les uns pour les autres. Il faut déjà recréer un collectif. Alors, je ne suis pas dans le vestiaire, mais quand tu vois ce qui s’est passé à Rennes, tu sens que ce n’est pas des clans qu’il y a, c’est éparpillé dans tous les sens ! Les mecs ne bossent pas ensemble, tu as l’impression qu’ils se découvrent par moment. Là, il faut un entraineur qui rassemble dans un premier temps, et sur une courte durée ».

Puis il rapporta des propos d’Admar Lopes, qui lui a expliqué lors de sa venue au Haillan pour son émission il y a quelques semaines, que Vladimir Petkovic avait été choisi pour son côté psychologue. Incontestablement un échec.

« Après, pour défendre Petkovic, et j’avais parlé à Admar Lopes lorsque je suis allé à Bordeaux, ils l’ont pris parce que c’est un fin psychologue. Il a une façon de parler aux joueurs pour les rassurer, et sachant que la plupart avait connu une saison dernière très compliquée… Aujourd’hui, on est obligés de constater qu’il n’a pas trouvé les ingrédients pour remobiliser ses troupes et rassurer les joueurs. Pour avoir vécu le maintien, quand tu le joues sur une année, je peux te dire que ça te bouffe un peps incroyable. Là, c’est la deuxième année de suite, il y a des joueurs qui sont lessivés. Aujourd’hui, tu leur mets n’importe qui, ça sera compliqué de réagir ».

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