Jean-Marc Furlan : “Ils sont tous arrivés avec le grand buste de Guardiola et ils avaient tous le masque de Guardiola, les femmes, les enfants, tout le monde (rires)” | OneFootball

“Quand j’ai été licencié le 15 Octobre, Gauthier Hein m’a envoyé une très longue lettre qui était merveilleuse. Elle était merveilleuse parce que c’était très touchant par rapport à ce que je lui avait apporté et ça m’a beaucoup fait plaisir. C’est comme Gaëtan Belaud quand il était à Brest, je l’ai aussi vécu avec Benjamin Nivet qui était fantastique parce qu’il nous a invité au restaurant avec ma femme. Il est arrivé et il a dit : ‘J’offre deux maillots, à mon papa et à vous’, et il m’a fait un courrier d’amour (rires). C’est assez fantastique. Ce n’est pas seulement les rapports que tu peux avoir avec les joueurs, c’est aussi ce que tu peux leur apporter sur le plan footballistique, sur le plan technico-tactique, comment tu leur apportes quelque chose, comment ils sentent effectivement qu’il y a un cadre et comment ils sentent qu’ils sont en sécurité. Ce n’est pas quand tu n’as pas le ballon que tu peux te mettre en sécurité parce que quand tu n’as pas le ballon… J’étais défenseur, j’étais très, très fort pour défendre mais j’étais très nul pour attaquer (rires). Pour défendre j’étais exceptionnel… mais comment tu les mets en sécurité, comment tu leur donnes des protocoles alors qu’ils ont le ballon. Comment, effectivement, tu les mets dans le cadre, et de ce point de vue-là j’ai beaucoup de joueurs, et ça m’a fait un plaisir fantastique… Par exemple j’ai une grande photo de Guardiola, de temps en temps quand on gagne un ou deux matchs je leur dis : ‘Si vous gagnez ce match, je vous invite tous au restaurant avec vos femmes et vos enfants’. Je l’ai fait 4 ou 5 fois et ils sont tous arrivés avec le grand buste de Guardiola et ils avaient tous le masque de Guardiola, les femmes, les enfants, tout le monde (rires). Je me suis dit ‘sans déconner” (sourire), tout ça parce que je leur cite souvent Guardiola. Voilà les anecdotes intéressantes. […] Le seul critère que je peux avoir à l’heure actuelle, c’est cette fierté-là du rapport avec les joueurs parce qu’il y en a plein qui me téléphonent et qui me disent : ‘Je viens boire le café chez vous’. Ils arrivent avec les petite fille, avec leur fils et ils viennent boire le café et ça c’est un grand plaisir. Ce n’est pas seulement parce que tu as des relations de liens, c’est aussi parce que sur le plan technico-tactique tu leur as apporté quelque chose. De ce point de vue-là, je suis vraiment en phase avec eux.”

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