le11
·24 octobre 2021
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·24 octobre 2021
Victorieux du FC Metz (4-1) avec la manière mais également en se faisant quelques frayeurs, le RC Lens a repris sa marche en avant après le revers contre Montpellier. Néanmoins, Jean-Louis Leca admet que tout n’a pas été parfait.
Il fallait enrayer la possible spirale négative et arrêter l’hémorragie, c’est ce qui a été fait ce soir et c’est le plus important. Je pense que tout n’a pas été top mais on avance. On a été conquérant, on ne lâche pas et on est récompensé. Le match aurait pu tourner sur l’égalisation messine.
Je conteste le corner parce qu’on n’a pas le droit d’avoir deux joueurs à l’extérieur du terrain et j’y vais simplement avec les mains en l’air en lui demandant de regarder la VAR. On a échangé tranquillement après le match, il m’a dit qu’il savait très bien que je ne venais pas l’agresser, que je lui parlais calmement mais aux yeux des gens, on n’a pas à venir sur un arbitre. Le plus important, c’est que le but soit refusé.
Je prends quelqu’un plein et quand je revois les images, c’est Jonathan Gradit. Après, je bascule, j’essaye de me relever et il marque un super but. Sur le moment, je me suis dit que ça serait compliqué de continuer. J’ai serré les dents et puis c’est passé.
L’année dernière, il n’y avait pas 35000 personnes en tribunes, Metz était sur une dynamique positive. Là, il y a le regain d’énergie, de la réussite, mais je suis persuadé qu’on va la chercher, qu’on la provoque.
Propos recueillis par Arthur LASSERON