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·4 juin 2025
Jean-Louis Leca promu directeur sportif du RC Lens : « C’est peut-être l’histoire entre moi et ce club »

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·4 juin 2025
Ça va vite dans la carrière de Jean-Louis Leca. Retraité des terrains depuis juin 2024, l’ancien gardien du Racing Club de Lens s’était rapidement reconverti en coordinateur sportif au sein du club. Moins d’un an plus tard, ses fonctions évoluent déjà.
« J’étais très surpris, sans vous mentir, sourit-il lorsqu’on lui demande comment il a appris la nouvelle de sa promotion. J’ai reçu un message en atterrissant à Tirana, je devais assister au championnat d’Europe U17. En rallumant mon téléphone à l’aéroport, j’ai vu que j’avais un rendez-vous avec le président le mercredi à 17h30. Ça a dû le faire rire, car je lui ai demandé si on pouvait le faire en visio. Il m’a répondu : “Non, tu rentres.” Et ensuite, tout est allé très vite. » Suite au départ de Diego Lopez du poste de directeur sportif, le Corse de 39 ans a reçu les clés du projet lensois des mains du président.
« Mais j’ai envie de vous dire que c’est peut-être l’histoire qu’il y a entre moi et ce club, poursuit-il. Quand je suis arrivé il y a sept ans, il y avait beaucoup de monde dans cette salle (en conférence de presse), et aujourd’hui, ce sont d’autres missions. En 2018, il fallait recréer une dynamique avec les supporters, l’équipe avait failli descendre en National, il fallait redonner confiance à tout le monde, fédérer un vestiaire. C’était tout aussi difficile qu’aujourd’hui. Mais on va enfiler l’armure et partir au combat. Le plus important désormais, c’est de trouver une union globale. Parce que si on est unis, je suis persuadé que dans ce club, on peut accomplir de grandes choses. »
Pendant un an, Jean-Louis Leca a sillonné les terrains aux côtés de Pierre Dréossi, alors directeur général du Racing, et a gagné en expérience. « Sur les aspects financiers, évidemment, ce n’est pas un secret. J’ai déjà des entreprises, donc je sais comment ça fonctionne. Mais ce qui change vraiment, c’est tout ce qui se passe en interne : la gestion des agents, des joueurs. Quand on est joueur, on est centré sur soi, sur son agent. Mais gérer trente joueurs, c’est une autre histoire ! Cela dit, tout est positif. Il y a des choses qui évoluent. Par exemple, tu ne peux plus débarquer à la cafétéria, sauter sur Flo (Sotoca) ou Jo (Gradit) comme tu le faisais trois semaines plus tôt. C’est une posture différente, il faut apprendre à canaliser certaines choses. Il y a des moments où mon tempérament me faisait réagir fort, mais je ne peux plus fonctionner comme quand j’étais capitaine ou vice-capitaine. »