Jean-Louis Gasset : « Je m’étais dit que là, c’était fini, que j’avais fait le tour. Physiquement, c’est usant de s’occuper de 30 joueurs, d’un club, des bureaux, les docteurs… » | OneFootball

Jean-Louis Gasset : « Je m’étais dit que là, c’était fini, que j’avais fait le tour. Physiquement, c’est usant de s’occuper de 30 joueurs, d’un club, des bureaux, les docteurs… » | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Girondins4Ever

Girondins4Ever

·5 février 2025

Jean-Louis Gasset : « Je m’étais dit que là, c’était fini, que j’avais fait le tour. Physiquement, c’est usant de s’occuper de 30 joueurs, d’un club, des bureaux, les docteurs… »

Image de l'article :Jean-Louis Gasset : « Je m’étais dit que là, c’était fini, que j’avais fait le tour. Physiquement, c’est usant de s’occuper de 30 joueurs, d’un club, des bureaux, les docteurs… »

Pour Villes Lumières, l’ancien entraineur des Girondins, Jean-Louis Gasset, s’est exprimé sur ce qui l’a fait sortir de sa retraite, pour finalement revenir dans une mission compliquée, dans son club de cœur.

« Ce qui m’a fait revenir ? La famille. C’était fini, j’avais connu Marseille, j’avais l’impression que je ne pourrais pas avoir plus et mieux. J’ai vécu quatre mois en folie, en fusion, une demi-finale de Coupe d’Europe, un stade où la chair de poule est permanente. En plus, je suis arrivé dans une période où c’est quand même tendu, et on est arrivé à redonner l’espoir et à vivre des soirées magiques. Je m’étais dit que là, c’était fini, que j’avais fait le tour. Après, j’aurais pu partir sur d’autres projets dans le football, en posant le survêtement. Physiquement, c’est usant de s’occuper de 30 joueurs, d’un club, des bureaux, les docteurs… Il y a plein de monde qui vous use, parce que tout le monde veut parler au coach. Le moindre truc… ça, je ne le voulais plus, mais Montpellier, l’année des 50 ans, je voyais les photos, mon père, les débuts, les maillots… Je savais que ce serait compliqué, mais je le vivais de loin, et j’étais à tous les matches. Là, il y a la vie de ma famille, bien sûr, j’ai tenu bon (sourire). Tout le monde disait ‘tu as pris ta retraite, mais…’, et je leur disais que c’était fini, que j’étais fatigué. Mais là, on ne réfléchit pas ».

À propos de Publisher