Jean-Louis Gasset: « Ici, je n’ai rien à gagner. A Marseille, je n’avais rien à perdre. » | OneFootball

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset était interrogé sur la comparaison à faire avec son dernier retour au club, en 2017, où il succédait à un bref intérim du duo Pascal Baills/Bruno Martini, suite au licenciement de Frédéric Hantz. Le nouvel entraineur du MHSC en a profité pour envoyer un message aux gens qui pourraient douter de sa nomination:

« Par rapport à mon dernier retour en 2017, c’est un peu la même chose. Les résultats sont… Michel Mézy l’a dit, nous sommes au fond. On ne peut pas aller plus bas. La dernière fois, nous étions à la limite. On sait très bien que réussir une première fois quelque chose, c’est dur le refaire. Cela fait réchauffer. Je sens ce que les gens vont dire, c’est normal et logique mais qu’ils sachent que nous étions au départ de l’histoire de ce club. Quand ils disent 50 ans, nous on sait ce que c’est les 50 ans du club. On a tout fait avec des hauts et des bas afin de le monter. Quand je vois les installations aujourd’hui et que j’entends les joueurs dire que le terrain est dur… Ouawh. Heureusement qu’ils n’étaient pas là à l’époque. On n’avait pas un seul kiné. Aujourd’hui, nous sommes un grand club, atypique car c’est famille, une famille qui tient le club avec ses petits. Que des gens qui ont aidé à monter les marches, ça fait la beauté et la complexité de la mission. On se dit que c’est la dernière. Ici, je n’ai rien à gagner. A Marseille, je n’avais rien à perdre. Mais ici, c’est ma famille, c’est ma famille, je viens l’aider.

Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport

Plus tard, il affirmait ne pas chercher à savoir les raisons de la situation actuelle mais plutôt à trouver les solutions aux nombreux problèmes:

« Je me fais expliquer comme les gens voient la chose… Chercher les raisons, on va en trouver 1000. Du COVID, au pétard, les droits TV, des tonnes.. Le recrutement, les problèmes financiers, on le sait. Le pourquoi, je m’en fous. C’est comment on se relève, comment on va remettre les joueurs dedans. Quand on touche le fond, l’amour propre est quand même important. Il va falloir trouver les leviers, mais avec beaucoup de contre indications par rapport aux blessés, aux suspendus… Quand vous êtes dans cette période-là, tout vous tombe dessus. Les problèmes musculaires, les cartons rouges… Il faut faire le dos rond, arriver à trouver le truc et là, il faut le trouver rapidement. »