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·3 juillet 2025

« Je préfère ne pas manger », la réponse cinglante de Serge Aurier à l’OM

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Serge Aurier, 32 ans, défenseur passé par le Paris Saint-Germain, s’est confié dans le podcast Kampo sur une proposition reçue de l’Olympique de Marseille. L’ancien latéral du PSG a expliqué, pourquoi il a catégoriquement refusé de rejoindre le rival historique, malgré une période sans club.

Aurier « Je préfère ne même pas manger que de signer à Marseille »

« On m’a déjà proposé. Benatia m’en a parlé mais je lui ai dit clairement que ça ne m’intéressait pas alors que j’étais sans club. Je suis très loyal. Je préfère ne même pas manger que de signer à Marseille. C’est dans la tête. Je suis un Parisien, j’ai fait toutes mes classes en région parisienne, je ne pouvais pas me permettre de signer à Marseille. C’est bizarre. Dans les Classicos, tu dis ‘Allez Paris, Allez Paris’ et d’un coup tu changes. C’est quelle sensation que tu reçois de l’autre côté ? »

L’opposition entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain dépasse largement le cadre du sport : elle cristallise une rivalité culturelle, sociale et identitaire, ancrée dans l’histoire du football français depuis les années 1980. Ce « Classico » s’est imposé comme l’affiche la plus attendue de Ligue 1, opposant la capitale, symbole de centralisation et de prestige, à Marseille, ville rebelle et fière de son identité populaire.


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Pour un joueur issu de l’une de ces deux villes, franchir la frontière et signer chez le rival représente un véritable tabou. L’attachement à la région, à la culture du club et à la ferveur des supporters rend ce passage presque impensable. L’histoire du Classico a été façonnée par des dirigeants visionnaires, mais la passion et l’hostilité entre les deux camps sont devenues bien réelles, alimentées par des décennies de confrontations tendues, de victoires marquantes et parfois d’incidents violents.

Pour un « vrai » Parisien ou Marseillais, porter le maillot adverse, c’est risquer la rupture avec ses racines et l’incompréhension de toute une communauté. Cette difficulté à franchir cette ligne s’explique par la dimension identitaire du duel : chaque Classico rappelle que l’on ne change pas de camp sans conséquences, tant la rivalité est devenue une question d’honneur et de loyauté.

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