OnzeMondial
·13 mars 2025
« Je ne viens pas d'une culture où on enferme les femmes »... La réponse frontale de Riolo à Anelka

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·13 mars 2025
Depuis la qualification du PSG en Ligue des champions, un clash oppose Nicolas Anelka à Daniel Riolo, qui a réagi hier soir.
La qualification du PSG face à Liverpool en Ligue des champions a provoqué un dommage collatéral : un sacré clash entre deux voix influentes du football français. D'un côté, Daniel Riolo, l'éditorialiste de RMC. De l'autre, Nicolas Anelka, l'ancien joueur du PSG et international français. Première salve signée Anelka sur Instagram après la qualification parisienne, reprochant le manque de légimitié de Riolo dans l'analyse du PSG : « Il faut faire attention à ces grands prédicateurs, imposteurs. Il a jamais joué. Jamais entraîné. Jamais été agent. Jamais été président. Jamais été directeur sportif ». Ce qui avait donné lieu à une réponse de Riolo sur les réseaux. « Anelka est parait-il chaud ce matin… C’est bien c’est bien. Il oublie qu’il a essayé d être consultant… chez nous ? Oui c’est vrai tout le monde a oublié… C’est mieux d’ailleurs, la joie fait perdre la tête ».
Une réponse qui a poussé Nicolas Anelka a repartir de plus belle via plusieurs storys Instagram. « Touché… Reste concentré sur ta femme et va la défendre quand elle se fait éteindre dans son émission au lieu de répondre à mes story. Pascal Praud 2.0. La prochaine fois évite de tirer un bilan au mois de septembre. Et on te connaît, comme tu es touché tu vas vouloir répondre dans ton émission ce soir. T’étais pas d’accord avec moi quand je disais que le PSG jouait bien collectivement déjà au mois de septembre, et tas voulu faire le malin, j’ai patienté et je te réponds 6 mois après avec les preuves sur le terrain et maintenant tu chiales petit enfant gâté. To be continued… ».
Ce qui a donné lieu à une nouvelle réponse de Riolo hier soir sur l'antenne de l'After. L'éditorialiste qui a accusé Nicolas Anelka défendre une vision machiste de la société. « Moi, je ne viens pas d'une culture où on enferme les femmes ou alors qu'on met à la cuisine. Il y a 50 ans en faisait ça dans la région d'où je viens. Mais on le fait plus aujourd'hui. On n'a pas à me conseiller de faire ceci cela. Et encore moins un international français. Il peut venir débattre quand il veut de ça. Il vaut mieux se regarder dans une glace quand on s'en prend aux membres de la famille de quelqu'un. Surtout quand on a la notoriété et la place qu'il a dans le foot français. Je trouve que c'est un comportement minable. (…) Je ne chiale pas. Je chiale que si on touche quelqu'un de ma famille. On peut dire ce qu'on veut sur moi. Et si on trouve que c'est juste qu'une femme doit rester à la maison et rester surveillée par son mari, je ne sais pas quelle est cette mentalité. Je ne sais pas d'où ça sort ni à quelle époque on vit. Si les gens pensent ça en France, ça devient dramatique. Et je sais qu'il y a des fractures culturelles dans ce pays. Si lui les représente, c'est super grave.»
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