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Lucarne Opposée

·11 avril 2025

Japon – J.League 2025 : sixième leader

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Machida devient le nouveau leader, Kashima chute et Fukuoka enchaine, voici le bilan de la neuvième journée de J1 League 2025.

Après Kawasaki, Shimizu, Shonan, Kashiwa et Kashima, c’est au tour de Machida d’occuper la première place au classement. En embuscade depuis plusieurs journées, le club tokyoïte devait glaner au moins un point pour prendre la tête et profiter de la défaite de Kashima. Zelvia recevait pour l’occasion Kawasaki, un concurrent solide au titre qui pouvait lui aussi prendre la première place. Go Kuroda, malgré les critiques sur son jeu assez terne, semblait avoir trouvé son rythme de croisière depuis plusieurs semaines. Machida était invaincu depuis cinq matchs. L’ancien entraîneur du lycée Aomori Yamada alignait un onze très habituel, avec un trio défensif composé d’Ibrahim Dresević, Daihachi Okamura et Gen Shoji. Un seul changement : Keiya Sento au milieu à la place de Hiroyuki Mae, absent. En pointe, Oh Se-hun, muet depuis le début d’exercice, était quand même titulaire, son jeu en pivot étant précieux pour offrir des solutions à Yuki Soma et Takuma Nishimura. En face, Kawasaki était aussi sur une belle série de trois matchs sans défaite. Frontale avait également la meilleure défense du championnat. Un mur composé de Sota Miura, Asahi Sasaki, Yuichi Maruyama et Kota Takai. Très utilisé depuis février, ce dernier était mis au repos. Le Brésilien Jesiel lui était préféré. Devant, Shigetoshi Hasebe faisait le choix de titulariser Erison plutôt que Shin Yamada, et Akihiro Ienaga à la place de Tatsuya Ito. Kawasaki devait jouer quatre matchs de J1 en deux semaines. Il fallait donc absolument faire tourner.


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La physionomie du match est assez peu surprenante. Une première mi-temps assez équilibrée où Machida et surtout Kawasaki prennent peu de risque. Quarante-cinq minutes tout de même marquées par deux buts. L’ouverture du score d’Erison en renard des surfaces, après un centre de Sota Miura mal capté par Kosei Tani. Puis une égalisation par Daihachi Okamura, peu après un raté absolument fou de Oh Se-hun, qui manque le cadre à moins de deux mètres du but vide. Comme face à Tokyo et Shonan, Frontale hausse son jeu en seconde période et joue plus haut. Cela laisse quelques espaces pour le duo Yuki Soma et Takuma Nishimura. Centre du premier, but du second. Takuma Nishimura a inscrit quatre buts en J1 en 2025. Trois à la suite d’une passe de Yuki Soma. Machida recule encore plus et tente de conserver son avantage. Cela tient pendant plus de vingt minutes, avant une belle frappe sèche de So Kawahara qui égalise.

Mauvaise opération pour les deux clubs. En gagnant, Kawasaki aurait pris la première place. Pour Machida, la victoire aurait été synonyme de deux points d’avance sur Hiroshima. Néanmoins, ce nul permet à Zelvia de prendre la tête. Les Tokyoïtes pourraient cependant être déstabilisées par les accusations d’abus de pouvoir et de harcèlement à l’encontre de Go Kuroda.

L’Avispa est inarrêtable

Dernier au soir de la troisième journée, le club de Kyushu est petit à petit remonté, gagnant la plupart de ses matchs un but à zéro. Un score peu flatteur, puisque l’Avispa de Kim Myong-hwi est bien plus joueur et séduisant que celui de Shigetoshi Hasebe. Il a cependant conservé sa solidité. Pour le compte de cette neuvième journée, il recevait les Reds d’Urawa au Best Denki Stadium. Le coach sud-coréen de Fukuoka avait identifié les lacunes de son adversaire : les boulevards sur les côtés. Kim Myong-hwi décidait alors d’opérer quatre changements dans son onze afin de les exploiter. Retour à une défense à cinq avec Yota Maejima et Yuto Iwasaki. Le trio offensif est lui totalement modifié, avec Kazuya Konno, Yuji Kitajima et Shahab Zahedi. Une attaque bien plus rapide que la triplette Nassim Ben Khalifa, Tomoya Miki et Kazuki Fujimoto. Konno et Kitajima avaient donc pour mission de tenter des débordements en profitant des erreurs de position de leurs vis-à-vis. De quoi prendre par surprise un Urawa toujours incapable de trouver un onze performant. Les Reds avaient battu Shimizu sur le fil et sans la manière. Maciej Skorza devait essayer de bricoler sur ce match pour reposer certains cadres. Matheus Savio débutait sur le banc et Takuya Ogiwara n’était pas dans le groupe. Il étaient remplacés respectivement par Takuro Kaneko et Yoichi Naganuma. Ce dernier devait donc occuper le flanc gauche de la défense d’Urawa, lui qui était ailier droit de métier. Muet depuis trois matchs, Thiago Santana conservait sa place de titulaire, faute de concurrence. Urawa joue plutôt haut, mais peine à apporter beaucoup de danger devant la cage d’un Masaaki Murakami dans une forme exceptionnelle. Et s’expose à des contres très rapides et dangereux. Thiago Santana, plutôt en forme, arrive à trouver des positions de frappes, mais pas de quoi inquiéter le portier de l’Avispa. Urawa continue d’insister en seconde période. Ryoma Watanabe trouve la barre, puis Yusuke Matsuo la main ferme de Murakami. Un peu trop sous pression, l’Avispa sort de sa passivité. Shintaro Nago entre à la place de Yuji Kitajima, Fukuoka veut jouer plus haut, proposer plus. L’entrant se met rapidement en lumière avec un exellent centre pour Kazuya Konno, qui ne cadre pas. Et après un corner mal dégagé par la défense des Reds, Yuto Iwasaki fait un magnifique crochet du droit, avant de nettoyer la lucarne de Shusaku Nishikawa. Les minutes qui suivent sont un cauchemar pour Urawa, totalement dominé par les locaux. Kazuya Konno fait un festival de dribbles, l’entrant Tomoya Miki est proche de marquer. Le défenseur Tomoya Ando pense avoir inscrit le deux à zéro mais voit son but refusé par la VAR pour hors-jeu. Fukuoka s’impose finalement sur la plus petite des marges et continue sa balle série. Redoutable devant malgré un petit manque d’efficacité, le club de Kyushu profite surtout de la qualité de sa défense et de son gardien, qui a arrêté quatre-vingt-douze pourcents des frappes cadrés qu’il a subies ! Nouvelle désillusion pour Urawa qui a toujours autant de difficultés offensivement, et qui se relâche aux pires moments derrière.

Le bon coup du Sanfrecce

Moins en forme que l’an dernier, le Sanfrecce avait cependant réalisé un bon coup quelques jours plus tôt en s’imposant face au leader Kashima. Hiroshima espérait surfer sur ce bon résultat pour la réception du Cerezo Osaka, en souffrance. Michael Skibbe avait retenu les leçons du match contre les Antlers. Le duo de pistons avec Naoto Arai et Daiki Suga était reconduit, bien plus solide que l’habituelle paire Shuto Nakano et Shunki Higashi. Le premier débutait d’ailleurs en défense centrale, préféré au vétéran Tsukasa Shiotani. Le trio offensif vainqueur quelques jours plutôt étaient aussi réaligné, avec les recrues Naoki Maeda, Valère Germain et Ryo Germain. En face, le Cerezo alignait une équipe assez habituelle, un 4-3-3 sans milieu de formation. Devant, le trio brésilien constitué de Thiago Andrade, Lucas Fernandes et Rafael Ratao était alimenté par Sota Kitano et Motohiko Nakajima. Dans les cages, Kim Jin-hyeon retrouvait sa place suite à la blessure de Koki Fukui. Et en défense Ryuya Nishio devait remplacer Shinnosuke Hatanaka, blessé. Petite surprise sur le banc avec la première apparition dans le groupe en J1 pour le Thaïlandais Jaroensak Wonggorn. Le Cerezo pose beaucoup de problèmes à Hiroshima en première mi-temps. Le jeu assez vertical des hommes d’Arthur Papas est assez dur à gérer, notamment par Satoshi Tanaka et Hayao Kawabe. Puis à la suite d’une bonne percussion de Thiago Andrade, le ballon arrive dans les pieds de Sota Kitano. Le jeune international espoirs centre et trouve Lucas Fernandes au second poteau, qui bat Keisuke Osako. Le Cerezo ouvre logiquement le score, malgré, comme souvent, beaucoup de déchet dans les trente derniers mètres. Mais Hiroshima réagit. Après un beau travail de Hayao Kawabe, Daiki Suga voit un espace en profondeur entre Ryosuke Shindo et Ryuya Nishio. Dans cet espace, il y a Ryo Gemrain. L’avant-centre contrôle la balle, élimine Nishio, puis centre pour Naoto Arai au second poteau, complètement oublié par la défense. Sur une de ses seules opportunités en première période, le Sanfrecce égalise. Puis passe la deuxième en seconde mi-temps. Le club d’Osaka tient, jusqu’à une longue touche déviée de la tête par Hayato Araki. Le ballon arrive dans les jambes de Sota Nakamura, qui centre et retrouve le défenseur qui n’a plus qu’à pousser la balle au fond des filets. Hiroshima arrache une victoire précieuse collectivement. Les choix de Michael Skibbe ont une nouvelle fois payé. Le Sanfrecce est donc deuxième.

Le match le plus fou du début de saison

Kashima recevait Kyoto pour un affrontement assez intéressant entre deux clubs de haut de tableau. Les Antlers étaient en tête de la J1, mais restaient sur une défaite inquiétante face au Sanfrecce Hiroshima, un concurrent au titre. Pour affronter Sanga et trouver des solutions, Toru Oniki comptait relancer des joueurs. Gaku Shibasaki au milieu, qui avait perdu sa place face à Yu Funabashi. Yuta Matsumura et Ryotaro Araki sur les ailes. Ce dernier jouait très peu depuis le début de saison, à cause d’une incompatibilité tactique avec le système d’Oniki. Le latéral Shuhei Mizoguchi faisait lui son second banc de la saison. En face, Kyoto était un opposant redoutable, capable de s’adapter à son adversaire, malgré un certain manque de maitrise. Le trio d’attaque du club du Kansai avait de quoi effrayer, avec Taichi Hara, Rafael Elias, et Masaya Okugawa, préféré à Temma Matsuda sur cette rencontre. En défense, Kyo Sato retrouvait sa place de titulaire à gauche. Idem pour Hisashi Appiah Tawiah, dont le rôle était de peser physiquement sur Yuma Suzuki et Leo Ceara. Autre arme pour Sanga, le retour de blessure de Marco Tulio, auteur de trois buts et six passes décisives en 2024. Le Brésilien débutait sur le banc. Ultra dominateur en première mi-temps, Kashima donne le ton après moins de vingt minutes de jeu. À la suite d’une nouvelle très bonne percée de Kimito Nono, Yuma Suzuki est trouvé dans la surface. L’avant-centre temporise et profite de l’attentisme de la défense adverse pour glisser le ballon à Leo Ceara, qui bat Gakuji Ota. Kashima continue d’étouffer Sanga. Ryotaro Araki tire un coup-franc dans la course de Naomichi Ueda. L’ancien défenseur de Nîmes a l’intelligence de ne pas frapper, mais plutôt de décaler la balle à Leo Ceara, qui n’a plus qu’à placer une belle frappe sous la barre. En une mi-temps, Kashima pense avoir fait le plus dur. Mais en seconde période, les Antlers laissent des espaces. Taichi Hara s’engouffre dans l’un d’entre eux, laissé dans le dos de Koki Anzai, et centre pour Rafael Elias qui décale Taiki Hirato. Le milieu tente une frappe contrée par la défense qui revient sur Masaya Okugawa. L’ancien joueur de Bundesliga bat Tomoki Hayakawa, coupable d’une petite faute de main. Les minutes passent. Et quatre-vingt minutes sont déjà passées. C’est à ce moment-là qu’arrive le show Rafael Elias. Sur un nouveau contre, Taichi Hara tente un centre assez lointain mais millimétré sur le Brésilien. Il bat le portier de Kashima d’une belle tête. Deux minutes plus tard, il profite d’un nouveau centre impeccable venu de la gauche, cette fois-ci de Hidehiro Sugai, pour placer une nouvelle tête imparable. Kyoto passe devant. Et même si Kashima égalise rapidement grâce à Shu Morooka d’une splendide frappe de l’extérieur de la surface, Kyoto profite d’un nouveau contre parfaitement mené par Murilo de Souza, Taichi Hara et Rafael Elias à la conclusion pour s’offrir la victoire en toute fin de match. Avec quatre buts dans les quinze dernières minutes, il ne fallait pas rater la fin de la partie. Kashima perd donc sa première place, et chute hors du podium, avec seulement un petit point d’avance sur son adversaire. Les Antlers paient la passivité de leur défense et les erreurs de marquage des latéraux et d’Ikuma Sekigawa, face à un Kyoto chirurgical devant.

Les autres matchs

Le FC Tokyo continue de décevoir. Sans victoire depuis la troisième journée, le club de la capitale a chuté face au Fagiano Okayama. La promu, solide et solidaire s’est imposé grâce à Ryo Takei et son premier but en J1. Tokyo est dix-septième, Okayama surprenant huitième. Bonne opération au classement pour Kashiwa qui reste au contact du podium grâce à une victoire logique face au Gamba Osaka, qui poursuit sa chute au classement. Yoshio Koizumi offre le succès à Reysol. Shonan retrouve le goût de la victoire après une période compliquée. Le club du Kanagawa s’est offert Nagoya Grampus grâce à Sho Fukuda et Yuto Suzuki. Sho Inagaki a réduit l’écart mais insuffisant pour Nagoya qui retrouve la zone rouge. Première victoire et premier clean-sheet de la saison pour l’Albirex Niigata. Motoki Hasegawa a inscrit l’unique but face à un Vissel Kobe très dominateur mais très maladroit. Niigata reste lanterne rouge mais n’est qu’à un point du premier non-relégable, et à trois points de la onzième lace. Le championnat est décidément très serré.

Une onzième place occupée par Yokohama FC, dix-huitième avant l’affrontement contre Shimizu S-Pulse. Pire attaque de J1, le promu a cette fois-ci fait preuve d’une grande efficacité avec deux buts, signés Kota Yamada et Solomon Sakuragawa, en trois tirs cadrés. Enfin, score nul et vierge entre Yokohama F.Marinos et Verdy. Un résultat attendu entre deux clubs en difficulté devant depuis le début de saison. Les Marinos restent dix-neuvièmes, tandis que Verdy se rapproche de la zone rouge.

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