Jamel Debbouze : « Il y avait marqué Zinedine Zidane Président sur l’Arc de Triomphe. Pour un petit mec rebeu de banlieue comme lui, qui a subi à peu près les mêmes choses, c’était une lueur d’espoir extrêmement forte »

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Girondins4Ever

·25 février 2025

Jamel Debbouze : « Il y avait marqué Zinedine Zidane Président sur l’Arc de Triomphe. Pour un petit mec rebeu de banlieue comme lui, qui a subi à peu près les mêmes choses, c’était une lueur d’espoir extrêmement forte »

Image de l'article :Jamel Debbouze : « Il y avait marqué Zinedine Zidane Président sur l’Arc de Triomphe. Pour un petit mec rebeu de banlieue comme lui, qui a subi à peu près les mêmes choses, c’était une lueur d’espoir extrêmement forte »

Dans L’Equipe du Soir, l’humoriste et acteur Jamel Debbouze, était invité pour la sortie du film « Mercato » où il a un rôle majeur. Il a bien entendu évoqué son amour pour l’ancien bordelais et joueur des Bleus Zinedine Zidane. Très bon sur le terrain, on lui a demandé s’il était également un bon acteur, lui qui a notamment fait la cérémonie d’ouverture des JO mais aussi des apparitions comme dans Asterix.

« Si Zizou joue bien ? Au foot ? (ironique) À la comédie il joue bien ouais. Tu rigoles mais j’avais fait un truc avec lui avant. J’avais fait Asterix avec lui. Je l’avais traîné. J’étais Numérobis et il y avait son cousin Numérodix, elle était évidente (rires). On l’a juste fait pour le jeu de mots. Il s’est très, très bien démerdé. Je suis sûr qu’il serait bon comédien dans certains registres. La présence, puis pas beaucoup de mots (puis il prend l’accent de Zidane), une espèce de rythme, et toujours de la gentillesse. C’est bieng, franchement c’est bieng. […] Je l’ai rencontré en 97, je tchatche et lui rien du tout. Si ça peut faire un bon duo ? On a passé beaucoup de temps ensemble parce que justement il ne se la ramenait pas beaucoup et moi je compensais, je remplissais le vide. J’ai eu cette chance incroyable de le croiser, de pouvoir le côtoyer quand il était au Real Madrid. J’ai assisté à une ou deux mises au vert. Je me suis retrouvé dans un hôtel où dans le couloir il y avait Roberto Carlos, Raul, Beckham en slip, en train de jouer avec une balle de tennis (rires). C’était fabuleux, j’ai vécu des moments incroyables. Un biopic de Zinedine Zidane ? Aujourd’hui ou plus tard ? Oui, évidemment. Si j’y ai déjà pensé ? Non. Mais je pense que c’est une figure emblématique. Il a changé beaucoup de choses. Il y a le football puis un état d’esprit. Je me souviens qu’en 98 on était tous unis, que le Front National était au plus bas, que les caisses étaient plus ou moins remplies. Il y avait une espèce d’osmose. Il y avait marqué Zinedine Zidane Président sur l’Arc de Triomphe. Pour un petit mec rebeu de banlieue comme lui, qui a subi à peu près les mêmes choses, c’était une lueur d’espoir extrêmement forte. Si j’ai dit qu’il avait aboli le racisme pendant 48 heures ? Oui (rires), c’est déjà 48 heures. Ce n’est pas une phrase de moi mais de Jean-Pierre Bacri (il fait un geste vers le ciel). »

La Chaine L’Equipe