"J'ai dit à Berlusconi que Ronaldo aimait la fête et les femmes, un jour plus tard il signait à Milan" | OneFootball

Fabio Capello a pris la parole au Festival dello Sport de Trente et a raconté quelques anecdotes lorsqu'il a été interrogé sur son passage au Real Madrid.

L'entraîneur italien a révélé que le Real Madrid est l'équipe qui l'a le plus marqué dans sa vie, surtout en raison de la manière dont il a façonné le projet lors de son premier passage au Santiago Bernabéu, lorsqu'il a remporté un titre de champion en 1997.

"Le Bernabéu est un sanctuaire, les responsabilités étaient énormes. Le Real Madrid est l'équipe qui est restée le plus longtemps dans mon cœur parce que j'ai dû la construire en faisant venir des joueurs qui pouvaient faire la différence. J'avais quatre jeunes de 20 ans dans l'équipe première, j'ai fait venir Seedorf de la Sampdoria et Roberto Carlos pour la défense...", raconte-t-il.

Il est également revenu sur son deuxième passage au club, en 2006-2007, et sur ce que l'on avait appelé la "Liga des Remontadas". Dans cette équipe se trouvait Ronaldo Nazario, qui a fini par partir en janvier à l’AC Milan. "La décision de licencier Ronaldo et de signer Cassano a contribué à créer un esprit de victoire dans l'équipe. Nous avons repris neuf points à Barcelone lors des dix derniers matchs et j'en suis encore fier aujourd’hui".

"Je me souviens que Silvio Berlusconi m'a téléphoné pour me demander comment était Ronaldo. Je lui ai dit qu'il ne s'entraînait même pas et qu'il aimait beaucoup faire la fête et les femmes, donc le faire signer à Milan serait une erreur. Le lendemain, j'ai vu les gros titres des journaux : "Ronaldo à Milan". C'était très drôle", a expliqué Capello.

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"Aucun joueur ne m’a jamais manqué de respect"

L'entraîneur vétéran de 76 ans a également tenu à parler de sa relation avec les joueurs : "Aucun joueur en particulier ne m'a jamais manqué de respect. Bien sûr, nous pouvions discuter et nous disputer, mais je n'aurais pas accepté un autre comportement. Je ne suis pas un sergent de fer, je suis désolé d'avoir été étiqueté de la sorte".

L’Italien a également voulu entrer dans le débat sur les styles de jeu, les caractéristiques et l'évolution des footballeurs. "Pour moi, qu'est-ce que la beauté dans le football ? Marquer après trois passes, par exemple. La beauté, c'est aussi d'obtenir le résultat en fonction des joueurs que vous avez à votre disposition. La beauté, c'est aussi le génie soudain de joueurs comme Messi, par exemple. Deux joueurs qui incarnent la beauté : Paolo Maldini et Franco Baresi, parce qu'ils ont transformé les difficultés en choses faciles. Ils avaient de la personnalité et l'ont transmise au public, ils ont réussi à avoir un impact".