Jacques D’Arrigo : « Aux Girondins, je finis en mode burnout, très fatigué de ma deuxième année avec les américains, qui étaient extrêmement compliqués à vivre » | OneFootball

« Si je quitte les Girondins, c’est parce que le club est racheté, et que je finis par terre… Je finis en mode burnout, très fatigué de ma deuxième année avec les américains, qui étaient extrêmement compliqués à vivre. Et donc la possibilité de rebondir sur un poste de directeur général adjoint de l’UBB qui est en pleine bourre… Début 2020, ils sont leaders du Top14 avec le LOU, ce qui est ultra improbable. Cela veut dire que tu te qualifies directement pour les demi-finales, ce qui n’est jamais arrivé depuis la création du club ».

« La partie sportive du rugby m’a ultra surpris. Le centre de formation, c’est une dinguerie. C’est vraiment ultra pro. La salle de muscu est énorme, la technologie derrière aussi, comme les analyses vidéo, les kinés, les médecins… Je suis très surpris par le niveau de professionnalisation, l’accompagnement sur la dimension athlétique… Je ne dirais pas la même chose de la partie que je gérais, la partie commerciale et markéting. C’est dur de comparer avec le foot. Je pense quand même qu’il y a un petit temps de retard, qu’il y a des clubs de Top 14 qui sont un peu aussi à l’âge de pierre, même si ça progresse tous les jours, mais vu les moyens qui existent, je pense que ce serait un mouvement naturel dans le futur que ça continue à se développer […] Mon départ de l’UBB ? J’ai démarré le 1er mars 2020, et le 15 mars il y a eu le Covid. Fin mai, l’histoire était terminée, donc j’ai été licencié pour des raisons économiques. C’est un acte manqué (pour moi) le rugby, je n’ai même pas vu un match avec du public, même un match tout court… »

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