[J35] Les notes de la presse après Laval – Bordeaux (Sud Ouest, Ouest France, FotMob, FlashScore, Girondins4Ever) | OneFootball

• 6/10 : Karl-Johan Johnsson
• 5/10 : Clément Michelin, Yoann Barbet, Vital Nsimba, Zuriko Davitashvili
• 4/10 : Harisson Marcelin, Danylo Ignatenko, Zan Vipotnik
• 3/10 : Gaétan Weissbeck, Pedro Diaz, Alexi Pitu

“En dehors de son bon service pour Davitashvili (1re) et de son coup-franc boxé par Samassa (16e), il a symbolisé la première période de Bordeaux : beaucoup de ballons touchés mais trop peu de vitesse dans des choix trop neutres. Comme Marcelin, il couvre Pagis sur l’action de l’ouverture du score (61e). Il s’est aussi rendu coupable de pertes de balles qui ont conduit directement à de grosses occasions pour Laval (35e, 73e). Et il termine par une imprécision technique qui gâche le dernier contre. Une soirée à oublier”.

• Karl-Johan Johnsson : Le portier suédois est le seul joueur à mettre en valeur ce soir. Sans lui, les Girondins se seraient lourdement inclinés à coup sûr. Il a réalisé un match plein avec plusieurs arrêts déterminants et décisifs à son actif. Sur le but il ne peut pas grand chose, sa défense étant prise dans le dos et le joueur se retrouvant en un contre un. Merci Kalle car sans ses prestations de haut niveau, les Girondins seraient sans doute à la place de Troyes, relégable et en très mauvaise posture…
• Clément Michelin : Il n’a rien apporté offensivement. Un débordement en début de match puis plus rien ou presque. Défensivement il n’a pas eu grand-chose à faire sur la première période. Remplacé à la 72ème par Jérémy Livolant, que l’on a très peu vu.
• Yoann Barbet : Le capitaine bordelais a encore failli à sa mission, tenir sa défense et remobiliser les troupes. Si sur le terrain on ne peut trop rien lui reprocher sur cette rencontre, c’est dans l’état d’esprit qu’un ressort semble cassé. On ne le voit plus haranguer les troupes, courir partout pour montrer le chemin à prendre. Cela en devient inquiétant, comme s’il avait lâché… Remplacé par Mathys Angély à la 82ème. Il a donné son brassard à Pedro Diaz.
• Harisson Marcelin : Il enchaînait une nouvelle titularisation face à Laval. S’il n’est pas flamboyant, il n’est pas non plus en grand danger jusqu’à l’ouverture du score. Sur la passe en profondeur, il veut jouer le hors-jeu mais sans vérifier si tout le monde était monté… Pedro Diaz couvrait un peu et il est ensuite trop lent pour revenir sur Pagis. En seconde période il a eu du mal, même si Laval n’a plus marqué. Mais le mal était fait de toute façon et il n’a pas su empêcher le but.
• Vital Nsimba : Le latéral gauche a pu enchaîner un troisième match de suite. Le match de trop ? Physiquement il a eu un peu de mal face aux attaques lavalloises. Il montait pour apporter le surnombre quand Bordeaux avait la possession, mais son replacement était plus compliqué. Il n’a pas été le plus mauvais ce soir, loin de là. Remplacé par Yohan Cassubie (72ème), qui n’a pas montré grand-chose.
• Danylo Ignatenko : Le milieu de terrain ukrainien est un peu retombé dans ses travers. Il n’a pas apporté comme lors des derniers matchs, et s’est souvent contenté de faire tourner le ballon au lieu de casser des lignes ou accélérer le jeu. Il a encore fait une faute évitable, qui lui a coûté un carton jaune. Remplacé par David Tebili (72ème) qui a eu quelques ballons mais ce fut compliqué car Bordeaux n’y était plus.

• Gaétan Weissbeck : Son match est tout simplement un gros gâchis. Il avait pourtant bien démarré en se montrant actif et disponible. Il a tenté et apporté des solutions. Mais ensuite il a complètement déchanté et n’a plus rien fait. Ah si, une première faute qui lui vaut un jaune, puis une seconde très loin du but bordelais, qui lui vaut un second jaune et donc de laisser ses coéquipiers à dix… Le QI football n’était pas là sur ce geste.
• Pedro Diaz : L’espagnol a été à l’image de son équipe, en dedans. Alors qu’il était en pleine forme ces derniers temps, son match ne reflète pas le joueur qu’i est. Pas de prises de décisions, trop lent dans ses gestes et même fautif sur le but lavallois en couvrant le hors-jeu. Il n’y était pas et a perdu des ballons, chose qui ne lui ressemble pas. Il a terminé la rencontre avec le brassard de capitaine qui lui avait laissé Barbet.
• Alexi Pitu : L’ailier roumain a enchaîné après Dunkerque mais que dire… ? Il a tout simplement était inexistant sur cette rencontre. On ne l’a pas vu, il n’a pas participé aux offensives et n’a jamais été en mesure d’accélérer le jeu. Se contentant de marcher ou de trottiner, il a semblé se cacher derrière les défenseurs adverses qui ont passé une soirée tranquille à ses côtés. Depuis son arrivée en Janvier 2023, Alexi Pitu n’est l’auteur que de quelques bons matchs. C’est trop peu pour la somme déboursée pour ce joueur. Dans une équipe qui n’a pas le niveau, il l’a encore moins et c’est inquiétant pour la suite. Remplacé par Issouf Sissokho à la 85ème.
• Zuriko Davitashvili : On aurait pu penser qu’il continue sur sa série de bons matchs mais lui aussi est rentré dans le rang. Moins que ses partenaire par contre, car il a tout de même placé des accélérations, surtout en première période. Mais offensivement il n’a pas autant pesé que lors des derniers matchs. C’est dommage mais dans l’ensemble l’équipe n’a pas aidé non plus à son rayonnement.
• Zan Vipotnik : Une nouvelle fois aligné à la pointe de l’attaque bordelaise, Zan Vipotnik a fait avec ce qu’il avait à se mettre sous le pied, pas grand-chose. Il a eu une belle occasion dans cette rencontre mais c’est tout. A sa décharge, il a été très peu servi par ses partenaire, alors même que Bordeau termine avec près de 80% de possession de balle. C’est rageant et sans doute frustrant pour le slovène. Il aurait pu avoir une belle opportunité en fin de rencontre mais il touche le ballon de la main, preuve d’un manque de précision et de confiance.
• Albert Riera : L’entraîneur espagnol a manqué son match du début à la fin. Il a décidé d’aligner la même compo que face à Dunkerque. Jusque là, on ne peut pas lui en tenir rigueur, même si on ne comprend pas la mise au banc de Malcom Bokélé une nouvelle fois. Puis Laval a contré ses plans, se contentant de jouer en bloc bas et contrer en profondeur, comme un peu toutes les équipes cette sison. Le technicien n’a pas su rectifier le tir et ses joueurs, à sa décharge, n’ont pas répondu présent. Il décide de tout modifier en sortant ses cadres, dont les deux latéraux. Chose inédite puisqu’on a fini sans latéraux et Laval en a profité pour se porter encore plus vers l’avant. Heureusement Johnsson était là. Agacé, l’entraîneur va même se faire exclure par l’arbitre… Une triste soirée pour Riera.

À propos de Publisher