Iván Pérez Muñoz : “A Bordeaux, le soleil ne sortait jamais, c’était très gris : le climat était pourri !” | OneFootball

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·20 juin 2024

Iván Pérez Muñoz : “A Bordeaux, le soleil ne sortait jamais, c’était très gris : le climat était pourri !”

Image de l'article :Iván Pérez Muñoz : “A Bordeaux, le soleil ne sortait jamais, c’était très gris : le climat était pourri !”

Champion de France 1999 avec les Girondins de Bordeaux, Iván Pérez Muñoz, qui n’est resté qu’une année en Gironde alors qu’il arrivait du Bétis, s’est souvenu de ce passage éphémère mais intense de sa carrière.

“Cette année a été très bonne, ça s’est bien passé. Par contre, je suis passé de Séville, une ville spectaculaire et je suis allé ensuite à Bordeaux où ne sortait jamais le soleil, c’était très gris (sourire). Même si c’était dans le sud, c’est à 2 heures de San Sebastian, mais le climat était pourri ! Je ne parlais rien de français, à part dire ‘Bonjour’ à tout le monde… C’était difficile de s’adapter, d’autant plus que je suis arrivé seul. Mais il y avait quand Torres Mestre qui était là, qui était espagnol et qui m’a dit de venir là-bas et qu’il allait m’aider. J’y suis allé et je suis resté quelques mois, on a gagné le championnat, c’était très bien. Il y a une anecdote à ce sujet. Malgré le fait d’avoir été champion, je voulais revenir en Espagne car la vie là-bas était difficile, j’avais du mal à m’adapter. Je m’entendais bien avec tout le monde, je n’avais pas spécialement de problème mais c’était difficile de ne pas connaître la langue. Je voulais revenir en Espagne et mon père a parlé avec le directeur sportif du Rayo et nous étions en train de négocier pour pouvoir y partir. Le football français, à cette époque, était différent parce qu’ils t’écoutaient réellement. J’ai parlé avec le directeur sportif, qui s’appelait Charles (Camporro, ndlr) et je lui ai dit que je voulais revenir en Espagne, même si cela signifiait que je ne jouerai pas la Ligue des Champions. Il m’a dit de ne pas m’inquiéter, qu’ils trouveraient une solution. C’est ce qu’ils ont fait et donc en tant que madrilène, après un an en France, je pouvais revenir à Madrid. Quand c’était sur le point de se faire, il y a Victor Sanchez qui m’a appelé et m’a demandé si j’avais déjà signé au Rayo comme le disait la presse. J’ai répondu que mon père était en discussion avec eux. Il m’a répondu de ne pas signer parce que Lendoiro me voulait au Deportivo Coruña. Et ce n’est pas la même chose de signer un an au Rayo ou 5 ou 6 au Deportivo. Donc j’ai appelé mon père pour qu’il ne signe rien que je puisse aller à La Corogne”.

Traduction Mag, pour Girondins4Ever

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