[ITW] Jean Zaganiaris : « Enfant, je jouais à être Pascal Olmeta » | OneFootball

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Peuple Olympien

·22 avril 2024

[ITW] Jean Zaganiaris : « Enfant, je jouais à être Pascal Olmeta »

Image de l'article :[ITW] Jean Zaganiaris : « Enfant, je jouais à être Pascal Olmeta »

Ecrivain et prof de philo, Jean Zaganiaris n’a jamais eu honte de supporter le plus grand club de France. C’est même depuis le Maroc, où il habite depuis de nombreuses années qu’il s’est pris au jeu, afin de répondre aux interrogations sur son amour pour l’OM. Le Passeport Olympien, c’est 10 questions, et les mêmes pour tout le monde !

J’aime l’OM depuis…

C’est au lycée, à la fin des années 80, que j’ai commencé à aimer l’OM. A l’époque, c’était la grande équipe médiatique du moment, surtout avec l’arrivée de Tapie. On était une bande de potes, on se retrouvait sur des terrains de fortune après les cours pour jouer au foot et on s’identifiait aux joueurs. Y’avait celui qui disait « Moi je suis Papin », « Moi je suis Mozer ». Moi, j’étais gardien, je jouais à être Pascal Olmeta qui était mon idole. J’avais la même coupe que lui et je n’hésitais pas à aller balle au pied loin de mes cages !


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Mon cœur vibre pour l’OM car…

J’ai découvert cette équipe à la télé durant la saison 1989/1990, notamment lors du OM- Bordeaux remporté grâce à deux buts sur coup franc de Chris Waddle. Ce jour-là, j’ai eu comme une révélation. L’OM, ça serait à la vie, à la mort ! La première fois que je les ai vus jouer en vrai, c’était lors de Cannes-OM au stade Pierre Coubertin à la Bocca, en février 1991. La rencontre s’est soldée par un 0 à 0. J’avais adoré le style de jeu, l’entente entre joueurs, l’ambiance des supporters olympiens. Ce jour-là, Eric Cantona était sur le terrain

Le match que je n’oublierai jamais c’est…

Marseille – Toulouse gagné 4 à 0 lors de la saison 2018-2019. C’est la première victoire olympienne que j’ai vue avec mon fils au Vélodrome. Le penalty réussi de Payet juste avant la mi-temps, l’OM qui prend solidement le jeu à son compte en deuxième mi-temps, le « Aux armes » des supporters, le but de Thauvin dans les arrêts de jeu. J’ai été très content de partager ce moment inoubliable avec lui, ainsi qu’avec ma femme qui assistait à son premier match de foot et mon neveu, fervent supporter de l’OM.

Ce joueur qui me fait band**…

Mon joueur de cœur, c’est Steve Mandanda. Pour moi, c’est l’une des légendes du club. Des arrêts décisifs, un engagement ferme dans le jeu, un grand professionnalisme, y compris lors de sa dernière année à l’OM. Je lui ai rendu hommage dans mon roman, Le sourire d’Antigone (Editions Onze, 2023). A un moment, mon héroïne tombe amoureuse d’un supporter de l’OM. Elle prend goût au football grâce aux arrêts effectués par Mandanda lors de ce fameux soir de la saison 2020/2021 où Marseille est allé battre Paris 1 à 0 au parc.

L’OM impacte ma vie personnelle car…

Je ne peux pas ne pas connaître le score d’un match de l’OM, même si j’ai des impératifs professionnels ou personnels. Quand ils perdent, je suis déçu, triste, parfois en colère. Quand ils gagnent, je suis content, surtout si je suis entouré des gens que j’aime. En période de match, je m’enflamme, d’une tout autre manière que Jérôme Rothen ! Je fais des pronostics délirant avant les rencontres, du type le « On va gagner 4 à 0 à Benfica » lancé lors du Space Twitter de Peuple Olympien la semaine dernière ! Et au moment où je le dis, j’y crois vraiment !

Ma plus grande joie olympienne c’est…

La victoire de 93 en Coupe des Clubs Champions contre le grand Milan AC de l’époque, face auquel on ne partait pas favori. J’ai regardé le match seul, chez moi, pour être à fond dedans ! Quand Basile Boli a marqué, j’ai été vraiment heureux. Quand l’arbitre a donné le coup de sifflet final, j’ai exulté. Voir les joueurs de l’OM soulever la coupe d’Europe a été un moment magique. Après, avec les potes, on était allé faire la fête toute la nuit !

Mais ma plus grosse déception reste…

Je pourrai dire la défaite aux penalties face à l’Etoile rouge de Belgrade en 90 ou celle contre Benfica en 89. Mais je pense toujours à la finale perdue en Europa League contre l’Atlético Madrid lors de la saison 2017/2018 avec les occasions ratées en début de match de Valère Germain ou Adil Rami. On perd 3 buts à 0, en s’étant par moment bien battus sur le terrain ! Ce soir là, j’ai été très triste de voir notre beau parcours européen se terminer ainsi ! Le foot, c ‘est parfois cruel !

Cet objet olympien qui ne me quittera jamais…

Le maillot de l’OM Uber Eats que m’a offert la Terminale 1 du lycée Descartes de Rabat lors de l’année 2020/2021, avec mon nom flotté derrière. C’est un cadeau magnifique de la part d’une classe formidable. On venait de reprendre les cours après le COVID, ce n’était pas évident. Je garde un précieux souvenir de de ces élèves. A l’instar de l’OM de l’époque, qui termina 5ème, ils surent faire preuve d’engagement et d’un bel esprit de solidarité durant cette année scolaire.

Mon anecdote la plus folle sur l’OM…

Le jour où j’ai croisé Eric Gerets dans un stade marocain, lors d’un derby FUS-FAR. C’était à l’époque où il était sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc. J’ai été impressionné de voir en vrai ce grand entraineur de l’OM.

La question bonus : L’ancien ou le nouveau Vélodrome ?

Le nouveau. J’étais allé voir le premier match de son histoire, en août 2014. Nous avions assisté à la défaite de l’OM face aux Montpellierains menés par Roland Courbis par 2 buts à O. Mais le cadre, l’ambiance, c’était grandiose. Heureusement, par la suite, on y a vu également de belles victoires.

Un grand merci à Jean Zaganiaris pour ses réponses. C’est un immense plaisir pour notre média de l’avoir à nos côtés en tant que rédacteur. Son passeport est validé par la direction de Peuple Olympien, tout est en règle. Il peut donc aimer librement le plus beau club de l’hexagone !

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