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·15 novembre 2024
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Ce dimanche à 17h, les Girondins de Bordeaux se déplacent sur le terrain du FC Bressuire (R1) dans le cadre du septième tour de la Coupe de France. Stéphane Viault, président du club des Deux-Sèvres, revient sur la préparation de cette rencontre.
Plus de 2200 places vendues dès mardi soir pour le FC Bressuire, démontrant l’engouement de ce septième tour de Coupe de France. Sixième de la poule A de Régional 1, le club des Deux-Sèvres prépare la venue des Girondins de Bordeaux. Son président, Stéphane Viault s’est confié à WebGirondins sur cette rencontre spéciale pour lui.
WebGirondins : Quelle a été votre réaction à la suite de ce tirage ?
Stéphane Viault : On est plutôt satisfait du tirage, puisque, déjà, on reçoit et on reçoit un monument du football français, voire international. Ça en impose en matière d’organisation, car il y a tout un aspect sécuritaire à mettre en place avec des obligations fédérales. C’est très intéressant, mais également très énergivore, puisqu’il faut mobiliser énormément de monde, de bénévoles dans l’organisation, pour faire en sorte d’avoir une belle fête au club.
Cela représente combien de bénévoles environ ?
On aura entre 100 et 150 bénévoles.
Le fait d’avoir eu un tirage plus tôt que les autres tours a-t-il facilité l’organisation ?
Je dirais oui et non. Non, car la validation d’horaire et la programmation du match n’ont été validées que ce vendredi en fin d’après-midi par la préfecture. Étant donné que l’accueil ou non des supporters girondins est une réflexion supplémentaire en termes de sécurité. Il a fallu que les autorités se penchent sur le sujet et qu’elles donnent les orientations.
Et en plus, on aura une forte retransmission puisque France TV va retransmettre le match en direct. Donc, pour tous ces aspects-là, il a fallu s’entendre avec les autorités, avec les Girondins avec qui ça s’est très bien passé et que la Fédération puisse valider le match. Ce sont de belles fêtes, de beaux moments, et évidemment, on veut recevoir tout le monde dans les meilleures conditions.
L’interdiction de déplacement des supporters bordelais était inévitable ?
Sur ce sujet, c’est la Fédération française et les autorités qui prennent la main. On suit les conditions qu’on nous impose à tout point de vue. Aujourd’hui, ce que je souhaite, c’est qu’on fasse une belle fête au niveau du club, au niveau du stade et qu’il y est un engouement populaire. On sait que les Girondins seront représentés, on sait qu’ils ont des supporters en local, on fait partie de la même région. C’est avant tout d’organiser une belle fête du football.
À titre personnel, êtes-vous un supporter des Girondins ?
Oui, j’ai connu les années de Ligue 1, de la Champion’s League, je suis allé à Chaban voir le Bayern, le Maccabi Haïfa et la Juventus de Turin, je suis un fervent supporter des Girondins malgré la situation, qui aujourd’hui, est un peu plus compliquée. Cependant, aujourd’hui, mon club, c’est le FC Bressuire, mon club de cœur, mon club d’histoire.
Pouvez-vous présenter votre club et l’effectif ?
Le FC Bressuire, c’est environ 540 licenciés avec une école de foot et de formation reconnue dans notre ligue. On a une section féminine qui représente environ une centaine de filles réparties entre jeunes et seniors. Et puis, on a notre équipe fanion en R1.
On peut y retrouver une attache locale au club parmi les joueurs ?
Oui, on est dans une attache et formation locale, régionale. On s’appuie sur la formation de nos jeunes pour les intégrer dans nos équipes seniors au-dessus. Certains ont connu des expériences dans des centres de formation. On est surtout dans un ancrage très régional avec une volonté d’intégrer nos jeunes dans nos équipes seniors.
Vous avez changé d’entraineur en début de saison, quelles ont été les raisons de cette décision ?
On a eu un parcours très long la saison dernière qui s’est fini par les barrages d’accession qui ne nous ont pas permis d’évoluer à l’échelon supérieur.
Puis l’aventure a redémarré avec Julien (Chevalier). On sait très bien qu’il y avait des obligations, ça n’a pas forcément matché avec le groupe de joueurs. Donc, Julien a pris la décision de prendre du recul et de ne pas laisser cette situation ternir encore plus. Pour nous, il a fallu rebondir sur un nouveau coach qui est arrivé, Samir Bakir.
La Coupe de France est vue comme un bonus ?
Oui, je pense que c’est du bonus. Il faut relativiser, on est un club de R1. On n’a pas les mêmes moyens que les Girondins. Nous, on veut organiser une belle fête. Ça reste un match de coupe où il y aura un engouement populaire. On veut bien figurer et faire une belle fête.
Vous vous attendez à quel type d’équipe ce dimanche ?
Nous, on se préoccupe de nous, après, on prendra ce qu’il y a sur le papier, on n’aura pas trop à choisir (rires). C’est sûr qu’une tête d’affiche comme Andy Carroll au stade Métayer à Bressuire, c’est toujours sympa. Je ne sais pas s’il sera là, mais bon, on va se préoccuper de nous.
Cet été, hormis les Girondins, les Chamois Niortais ont également connu une chute vertigineuse, est-ce qu’il y a eu un impact d’un point de vue local ?
Tout est impacté dans ces situations-là. On est tous malheureux de voir le foot français dans cette situation. On a à proximité dans notre ligue, les Chamois Niortais et les Girondins de Bordeaux, et même pas loin dans une autre ligue, le SO Cholet. C’est malheureux de voir des équipes de ce niveau-là, arriver dans une situation économique qui impose de repartir plus bas.
On a besoin de clubs importants de ce type, car nous, on est intermédiaire entre de plus petits clubs voisins, sans être péjoratifs, et des clubs professionnels, pour que nos jeunes puissent encore évoluer et grandir. Pour cela, on a besoin d’avoir des clubs importants, comme les Girondins ou les Chamois à des niveaux supérieurs à ceux d’aujourd’hui.
Ce week-end il y a eu l’élection de la Ligue de Nouvelle Aquitaine, avez-vous une réaction à la suite de la victoire de François Grenet ?
J’ai envoyé un message à François Grenet pour le convier pour cette belle rencontre de Coupe de France. Il a peut-être un emploi du temps très chargé de ce côté-là. Mais il est le bienvenu au Stade Métayer.
Nathan Hanini
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