Interview - Réginald Mbu Alidor (Kalju) : "J’aimerai beaucoup revenir en France" | OneFootball

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·5 août 2019

Interview - Réginald Mbu Alidor (Kalju) : "J’aimerai beaucoup revenir en France"

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En 2014, Réginald Mbu Alidor décidait de franchir le pas en rejoignant un pays qu'il ne connaissait pas mais qui lui offrait la possibilité d'enfin s'épanouir au niveau professionnel. Joueur du Nomme Kalju en Estonie, l'ancien milieu défensif du LOSC a répondu à nos questions après la double-confrontation contre le Celtic Glasgow (0-7 sur l'ensemble des deux matches), lors du second tour préliminaire de la Ligue des champions. À 26 ans, il est dans l'attente d'un nouveau défi et ne s'interdit pas de retrouver la Ligue 1.

Goal : Comment s’est passé ce match aller face au Celtic Glasgow où vous avez été remarqué ?

Réginald Mbu Alidor : J’étais malade pour le match retour avec un gros problème à l’estomac. Forcément j’étais frustré par rapport au résultat du premier match, il y avait l’envie de faire mieux, de montrer quelque chose de positif. C’est ce type de rendez-vous qui nous booste au maximum, il y a une motivation naturelle et intérieurement, je savais que j'allais répondre présent. Ça donne de l’adrénaline, on joue au football pour ça.


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Ces tours préliminaires de ligue des champions étaient-ils une bonne expérience ?

C’est un moment qu’on attend tous car on a la possibilité de se confronter à des équipes d’un niveau supérieur, donc forcément il y a un engouement particulier, surtout quand c’est le Celtic. Il y a un petit côté Coupe de France car il y a une différence de standing, c'est vrai.


"J’étais revanchard et je voulais revenir vers des championnats plus connus, ça ne s’est pas fait et il faut l’accepter."


De quelle manière avez-vous été amené à rejoindre Kalju ?

J’étais super motivé, j’avais fait un an et demi sans club. À ce moment-là, on envisage même la fin, de ne pas retrouver un club professionnel. J’étais revanchard et je voulais revenir vers des championnats plus connus, ça ne s’est pas fait et il faut l’accepter. J’ai appris des choses ici, c’était un mal pour un bien. Je n’avais pas de plan, dans ma tête je me suis toujours vu comme un joueur professionnel, même si tôt ou tard il va bien falloir se réinsérer. À ce moment-là, ça a été difficile.

Comment se passe la vie au quotidien en Estonie ?

Le quotidien d’un joueur ici est le même que celui d’un joueur dans les championnats occidentaux. On enchaîne les entraînements, les repos et les matches. Il n’y a pas beaucoup de différences mais la marge de progression se situe dans les infrastructures, par rapport à Luchin (Lille, où il a été formé) c’est incomparable mais dans les années à venir, un travail sera fait dans cette direction. Ce pays va progresser j’en suis sûr, au niveau de son football et de la qualité des installations.

On connaît d’ailleurs assez peu ici le niveau de ce championnat, vous le jugez comment ?

C’est difficile d’évaluer ce championnat car ce n’est pas homogène, il y a des équipes de tête qui se valent et qui peuvent rivaliser avec des clubs plus huppés en Europe. Par rapport à la réserve du LOSC, j’ai beaucoup évalué depuis ce temps-là, surtout quand t’es jeune.


"J’ai déjà des contacts avec certains clubs"


Ça fait désormais plus de cinq ans que vous évoluez en Estonie, que désirez-vous pour la suite ?

Dans un futur proche comme j’ai moins de six mois de contrat, j’aimerais trouver une équipe pour passer un cap. Évoluer ailleurs pour pouvoir me jauger par rapport à des joueurs et des équipes plus élevés, dans un championnat plus équilibré. On ne sait jamais ce qui peut se passer mais l’idée c’est de trouver un nouveau challenge, en sachant que j’ai déjà des contacts avec certains clubs.

Êtes-vous tenté par un retour en France ?

Bien évidemment j’aimerai beaucoup revenir en France, il y a la Belgique aussi. C’est très intéressant. Je pense que ce sont des championnats qui vont me permettre de progresser. J’ai déjà eu des contacts avec certains clubs mais j’avais un contrat long et les indemnités de transfert n’étaient pas simples. Maintenant, c’est le bon moment.

Suivez-vous toujours le LOSC, votre club formateur ?

Il m’arrive de temps en temps de regarder les matches mais pas souvent, je regarde d’un oeil ce qu’ils font en championnat. J’y ai passé cinq ans donc ça fait partie de mon parcours, j’y reste attaché.

Propos recueillis par Adrien Mathieu.