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·8 juin 2025

Info LJDR : le grand flou de Carreras à Benfica, entre problèmes institutionnels et différends financiers

Image de l'article :Info LJDR : le grand flou de Carreras à Benfica, entre problèmes institutionnels et différends financiers

La situation est la suivante : Álvaro Carreras a donné son accord au Real Madrid et Benfica avait aussi donné son « OK » mardi – comme nous l’avons rapporté dans notre live sur la chaîne YouTube – pour que le natif de Ferrol fasse ses bagages. Néanmoins, toujours selon nos informations, les Aigles n’ont toujours pas signé les papiers correspondants à son départ, tentant d’obtenir quelques bonus en plus.

Il convient de préciser que le Real Madrid ne peut pas officialiser l’arrivée de Carreras avant Benfica. En effet, le club lisboète étant coté en bourse, tout mouvement financier, qu’il s’agisse d’une arrivée ou d’un départ, doit obligatoirement être communiqué publiquement. Or, le marché portugais est fermé jusqu’à lundi 10h, ce qui retarde toute annonce officielle.


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Benfica bloque le départ de Carreras et l’envoie aux États-Unis

Tout semblait être fait il y a quelques jours. Cela dit, Benfica se montre très coriace. Malgré l’envie du joueur de retourner au Real Madrid, les Portugais ne se montrent pas très cléments envers la Casa Blanca et Carreras. La cause ? La Coupe du monde des clubs et l’enjeu financier de celle-ci.

Álvaro Carreras s’impose comme un pilier incontournable du Benfica. Cette saison, le latéral gauche a participé à 50 matchs avec le maillot lisboète, démontrant son importance au sein de l’effectif. Par conséquent, le club refuse catégoriquement de le laisser partir… sauf si le Real Madrid décide d’activer sa clause libératoire fixée à 50 millions d’euros, avec un paiement immédiat et intégral !

Toutefois, même dans ce cas, Carreras ne pourrait rejoindre les rangs madrilènes qu’à partir du 1er juillet. Cela voudrait donc dire qu’il rejoindrait les merengues après la Coupe du monde des clubs. Alors, le club espagnol veut utiliser la même formule que pour Huijsen et Mastantuono, soit payer de manière étalée. Pour rappel, dans le cas de Trent Alexander-Arnold, l’Anglais était en fin de contrat mais le Real Madrid a quand même débourser environ cinq millions d’euros pour le libérer avant le 30 juin. Donc, pour Carreras, il faudra sûrement payer un extra pour convaincre Benfica de libérer le joueur avant le 10 juin.

Afin de mettre encore plus la pression sur le board de Chamartín, Benfica a pris la décision de faire voyager Álvaro Carreras aux États-Unis. Comme l’avait révélé Marca, et confirmé par Le Journal du Real, les Aigles s’apprêtent déjà à quitter le Vieux Continent afin de préparer la Coupe du monde des clubs. Ce dimanche 8 juin, sauf si retournement de situation, l’Espagnol embarquera donc avec l’équipe portugaise pour traverser l’Atlantique.

La Casa Blanca ne compte pas lâcher l’affaire, ni faire faux bond auprès du jeune Alvaro, malgré toutes les entraves que présentent les Portugais. Álvaro Carreras veut retrouver Valdebebas et les Madrilènes veulent aussi lui rouvrir les portes de la Ciudad Real Madrid. Le bras de fer continue et dans le cas où Benfica décidait de fermer la porte jusqu’au 10 juin, le Real Madrid ira le chercher après la Coupe du monde des clubs.

Crise institutionnelle à Lisbonne

Benfica traverse une crise institutionnelle profonde, marquée par le rejet massif de son budget pour la saison 2025/26 lors de l’Assemblée Générale du club ce samedi 7 juin. Près de 74 % des membres votants se sont opposés au budget présenté par la direction de Rui Costa, révélant un mécontentement généralisé et une perte de confiance envers la gouvernance actuelle.

Cette contestation interne survient alors que le club se prépare à des élections présidentielles, fixées au 25 octobre. Plusieurs candidats, dont João Noronha Lopes, João Diogo Manteigas, Martim Mayer et Cristóvão Carvalho, ont déjà annoncé leur intention de briguer la présidence, certains réclamant même la tenue d’élections anticipées. Tous ont profité de l’Assemblée Générale pour critiquer ouvertement la gestion de Rui Costa et la situation du club.

Face à cette pression et à l’instabilité croissante, Rui Costa a repoussé l’annonce de sa candidature à un nouveau mandat, préférant attendre la participation de l’équipe première à la Coupe du monde des clubs avant de se prononcer. Cette incertitude au sommet du club, combinée à la défiance des membres et à la multiplication des candidatures, souligne la gravité de la crise institutionnelle que traverse actuellement Benfica.

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