Incidents OL – OM : Aulas et sa garde rapprochée s'insurgent contre les sanctions, le CNOSF va trancher ! | OneFootball

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OnzeMondial

·30 novembre 2021

Incidents OL – OM : Aulas et sa garde rapprochée s'insurgent contre les sanctions, le CNOSF va trancher !

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Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, et sa garde rapprochée ont donné une interview à l'Equipe pour s'insurger de la sanction prise par la LFP après les incidents contre l'OM.

Dans les colonnes du quotidien ce mardi, Jean-Michel Aulas révèle la contestation lyonnaise. Face au huis clos conservatoire annoncé par la commission de discipline de la LFP, les Gones ont décidé d'agir. Estimant que « la solution, c'est de faire la différence entre les incidents individuels et les incidents collectifs », l'OL a déposé un recours de la sanction de la la Ligue. « C'est pour cela que nous allons devant le CNOSF ce mardi (aujourd'hui) à 14 heures ».


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Le président lyonnais, dans l'interview au quotidien, estime que son club est injustement pénalisé avec le huis clos pour le match de ce mercredi contre Reims. Selon lui, l'OL ne pouvait pas faire mieux pour traiter l'incident du jet de bouteille contre Dimitri Payet. « On vient de prendre contre nous une mesure conservatoire, qui est aux antipodes de celles qui ont été prises depuis le début de saison. Sur le plan économique, ne pas rejouer le match dans les mêmes conditions aurait une incidence financière de plus de 3,5 M€, ce qui représenterait un préjudice énorme. On est dans le cas d'un individu qui n'est pas un supporter de l'Olympique Lyonnais, qui n'est pas dans nos bases de données. En revanche, comme nous avons investi dans un stade de 400 M€ et que nous avons 400 caméras, nous avons pu l'identifier tout de suite. Et les stadiers sont venus l'intercepter pour le remettre aux forces de police. Il a été jugé en comparution immédiate, ce qu'on réclame depuis des années, il a été condamné, et cette fois sévèrement. Qu'est-ce que qu'on pouvait faire d'autre et de mieux ? »

Pour ses dirigeants, l'OL est aussi une victime

Le président lyonnais, accompagné de sa garde rapprochée, est relayé par son bras droit Vincent Ponsot qui place l'OL au rang des victimes comme les autres. « Nous sommes également victimes dans cette affaire. Sportivement, parce que ce match était important pour recoller au classement. Économiquement, parce que notre situation financière est difficile depuis le Covid. Et en termes d'image, c'est une catastrophe. On est victimes d'un acte isolé. »

Le même Ponsot qui estime que la seule solution passe par des sanctions individuelles, comme celle contre le lanceur de bouteille du Groupama Stadium, condamné à six mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade. « Si on médiatise des sanctions individuelles exemplaires, cela pourra faire réfléchir les prochains. Des supporters ont été pris mais ont seulement eu un rappel à la loi : ça ne peut pas les dissuader. Si c'est un acte individuel, il faut que le club fasse son boulot et que la justice suive. (…) Judiciairement, je pense qu'on a fait du bien, à notre insu : six mois de prison avec sursis, cinq ans d'interdiction de stade avec obligation de pointer tous les week-ends, les gens vont savoir ce qui les attend », estime Ponsot.

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