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·8 décembre 2022

Ils sont partis du RC Lens cet été : Patrick Berg

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Le RC Lens a laissé partir quelques joueurs durant le mercato estival. Pendant cette fin d’année, Lensois.com revient sur la situation de ces joueurs professionnels qui ont quitté l’Artois. Après Colin Farnerud on poursuit avec Patrick Berg.

C’est le petit flop de la saison passée. Arrivé en hiver avec le statut de joueur très prometteur, le Norvégien Patrick Berg n’est pas parvenu à s’imposer dans le groupe lensois. Si bien que six mois plus tard, il a fait le chemin inverse. Retour au bercail, retour à Bodø/Glimt. Et depuis ? Tout va pour le mieux. Le milieu de terrain a retrouvé sa place de titulaire, il enchaîne les rencontres avec son club, continue de performer en sélection nationale. Finalement, Berg a repris le même rythme que celui qu’il avait avant son départ pour la France et l’Artois.


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Alors qu’il n’avait joué que 341 petites minutes la saison passée avec Lens, Patrick Berg cumule déjà 900 minutes de jeu en 10 rencontres d’Eliteserien (1 but, 1 passe dé.). Et sur le plan européen, le club norvégien était en lice sur le tableau de l’Europa League. Berg a participé à 5 matches sur 6 de son équipe. Egalement passeur et buteur, il portait le brassard de capitaine.

Enfin, en équipe nationale, Patrick Berg a retrouvé la confiance du sélectionneur Ståle Solbakken. Lors du dernier rassemblement de novembre, le joueur a été titularisé deux fois, lors du succès de la Norvège 2-1 contre l’Irlande puis lors du match nul face à la Finlande (1-1). D’ailleurs, à cette occasion, Patrick Berg s’est confié au média TV2 sur son aventure sang et or. Il explique. «Je pense que j’ai appris que je ne devrais pas trop me soucier de ce que pensent ceux qui m’entourent. J’aurais dû continuer et réclamer ma place. J’ai peut-être été un peu trop gentil pour commencer. Finalement, j’ai senti que cela s’était relâché à l’entraînement, mais à ce moment-là, il était peut-être trop tard.» Son sélectionneur, lui, a préféré tempérer. «Je ne pense pas qu’il ait été trop gentil en France, mais je pense que c’est sa façon de jouer et […] le fait qu’il ait un rôle assez central dans l’équipe. Ce n’est pas quelqu’un que vous pouvez lancer sans rythme. Il en a eu ici et là-bas, en France, il a eu du mal.»

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